27 députés français ont appelé le gouvernement de leur pays à reconnaître l’État palestinien.

C’est ce qui ressort d’une lettre commune envoyée par 27 représentants, membres du Groupe de recherche international franco-palestinien, au président Emmanuel Macron et publiée mardi sur la plateforme X par la députée verte Sabrina Sabaihi.

La lettre indique qu’en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et « force motrice derrière l’Union européenne », la France a la responsabilité d’œuvrer pour la paix.

Elle a également souligné la nécessité de « relancer le processus diplomatique qui met fin aux conflits et ouvre la voie à une solution à deux États (palestinien et israélien) ».

La lettre évoque le rejet du projet de résolution soumis par l’Algérie au Conseil de sécurité appelant à l’adhésion à part entière de la Palestine à l’ONU après le rejet des États-Unis, et note que la France « est restée fidèle à sa position diplomatique » et a voté pour la décision. .

Elle a souligné l’importance pour la Palestine de ne pas rester comme « observateur non membre » et qu’elle soit reconnue comme un État membre à part entière des Nations Unies.

Il a appelé le gouvernement français à reconnaître l’État de Palestine et a appelé à la mise en œuvre du projet de résolution ci-dessus.

Elle a noté que l’objectif est « d’établir un État palestinien souverain et démocratique vivant en paix et en sécurité aux côtés d’Israël ».

Le 18 avril, Washington a utilisé son droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU pour empêcher l’adoption d’une résolution qui permettrait à l’État de Palestine de devenir membre à part entière de l’ONU.

À cette époque, 12 membres (sur 15 au Conseil de sécurité) soutenaient le projet de résolution présenté par l’Algérie qui « recommandait à l’Assemblée générale d’accepter l’adhésion de l’État de Palestine aux Nations Unies », et les États-Unis l’ont rejeté. La Grande-Bretagne et la Suisse se sont abstenues lors du vote.