LONDRES – Al-Quds Al-Arabi : le président palestinien Mahmoud Abbas poursuit ses démarches et réunions pour reporter le dossier palestinien, qui avait été négligé lors de la visite du président américain Joe Biden dans la région alors qu’il rencontrait le président français Emmanuel Macron devant rencontrer Paris mercredi .
Selon l’ambassadrice palestinienne en France Hala Abu Hasira, la visite intervient à l’invitation de Macron pour « discuter de la manière de joindre les efforts français et européens pour créer l’atmosphère appropriée pour parvenir à la paix et mettre fin à l’occupation israélienne ».
Et elle a souligné qu’« Abbas mettra Macron dans l’image des violations quotidiennes d’Israël dans les territoires palestiniens occupés, y compris les politiques d’annexion, de judaïsation, d’apartheid et de mesures unilatérales. Il renouvellera également la demande de la France de reconnaître un État palestinien indépendant aux frontières de 1967 comme garantie de la solution à deux États.
Et elle a ajouté : « Nous comptons sur la réunion pour lancer un véritable effort politique pour mettre fin à l’occupation israélienne, y compris la possibilité de lancer une conférence internationale de paix pour résoudre la question palestinienne avec la participation des parties internationales concernées ».
Dans ce contexte, Hussein al-Sheikh, récemment nommé secrétaire du Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine, a parlé ouvertement pour la première fois de son droit à diriger le peuple palestinien. Il a déclaré au New York Times que son histoire et ses antécédents lui donnaient la légitimité pour diriger le peuple palestinien.
S’adressant au journaliste qui l’a interviewé, il a ajouté : « Vous parlez à une personne dont toute l’histoire tourne autour de la lutte du peuple palestinien. Je sais exactement comment remettre mon peuple sur la bonne voie.
Le New York Times a déclaré que le dernier sondage d’opinion a montré que seulement 3% des Palestiniens veulent que le Cheikh soit leur prochain dirigeant. Elle a souligné qu’environ les trois quarts des Palestiniens s’opposent à sa promotion à la deuxième position de l’OLP.
Le cheikh a déclaré qu’il ne croyait pas qu' »Israël est sérieux quant à la fin de l’occupation, ne laissant aux Palestiniens d’autre choix que de continuer à travailler dans le cadre de l’arrangement actuel ».
Il a déclaré que « la rupture des liens avec Israël ou la dissolution de l’Autorité palestinienne pourrait entraîner un vide sécuritaire qui laisserait les Palestiniens dans une situation pire qu’ils ne le sont actuellement ».
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