Entre dimanche soir et 00h30 (23h30 GMT), au plus fort des violences, 322 interpellations au total ont été opérées en France, dont 126 à Paris et sa proche banlieue, selon le ministère français de l’Intérieur. Après que le jeune homme Nael ait été tué par la balle d’un policier.

Selon les premiers résultats, des incidents se sont produits sur les Champs-Élysées à Paris et Marseille (sud), où 56 personnes ont été interpellées, et à Lyon (centre-est), où 21 personnes ont été interpellées.

Arrestation d’un manifestant à Paris

A Marseille, où il y a eu un grave incident et des pillages vendredi soir, un énorme dispositif de sécurité a œuvré dimanche pour disperser des groupes de jeunes plus petits que la veille.

Dans la capitale, un important groupe de policiers a envahi les Champs-Élysées, alors que des appels à un rassemblement de masse circulent depuis vendredi sur les réseaux sociaux, a rapporté un correspondant de l’AFP.

Le long de la rue, de petits groupes de jeunes hommes vêtus de noir ont vu la police surveiller de l’extérieur des magasins.

A 01h30 (23h30 GMT), la police s’employait à dégager les groupes restants.

Et à Lyon, selon le ministère de l’Intérieur, il y a eu 21 interpellations ce soir.

Le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé samedi soir le déploiement de 45 000 policiers et paramilitaires pour faire face aux troubles.

Nael, 17 ans, a reçu une balle dans la poitrine tirée par un policier à bout portant lors d’un contrôle routier. Le policier de 38 ans est accusé de meurtre avec préméditation.

Samedi, des centaines de personnes ont transféré son corps de la mosquée Ibn Badis au cimetière du Mont Valérien dans la banlieue parisienne de Nanterre.