Affrontements entre manifestants et forces de sécurité sur les lieux du crime à Paris
Le président français Emmanuel Macron a condamné vendredi « l’attentat honteux » qui « visait les Kurdes de France » après que trois personnes ont été tuées et trois autres blessées par balles dans le centre de Paris.
Macron a ajouté dans un tweet : « Toute la sympathie va aux victimes, aux personnes qui se battent pour leur vie, à leurs familles et à leurs proches… Tout le mérite revient à nos forces de police pour leur courage et leur sang-froid », rapporte l’agence de presse française.
https://twitter.com/EmmanuelMacron/status/1606331528098856960
Vendredi, la police française a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants kurdes qui s’étaient rassemblés près d’un centre culturel kurde dans le centre de Paris après que le tireur devant lui a tué trois personnes.
Les affrontements ont commencé alors que la foule tentait de franchir un cordon de sécurité mis en place par la police autour du ministre de l’Intérieur Gerald Darmanan, qui s’est rendu sur les lieux de l’attaque pour se tenir au courant des derniers développements de l’enquête et parler aux journalistes.
Les forces de sécurité ont tiré des grenades lacrymogènes sur les manifestants, qui à leur tour leur ont lancé des projectiles, incendié des bennes à ordures et érigé des barrages routiers.
Plusieurs voitures garées dans le secteur ont vu leurs vitres brisées, tout comme des voitures de police.
De nombreux manifestants avaient auparavant tenté de contourner la chaîne de sécurité pour rejoindre le centre culturel. Le centre, qui porte le nom du regretté chanteur Ahmed Kaya, est utilisé par une fondation à but non lucratif qui organise des concerts et des expositions et aide la diaspora kurde en région parisienne.
Darmanin a déclaré aux journalistes que le tireur de 69 ans était un conducteur de train à la retraite qui « visait clairement les étrangers », ajoutant qu’il n’était « pas sûr » s’il essayait ou non de tuer « des Kurdes en particulier ». « Nous ne connaissons toujours pas ses motivations exactes », a ajouté le ministre.
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