Le magazine français Le Point a déclaré que les efforts de la justice pour découvrir les vols de présidents tels que Zine El Abidine Ben Ali en Tunisie, Mobutu Sese Seko au Zaïre et Ferdinand Marcos aux Philippines ont été décevants et les restitutions ridicules.
Le journal a déclaré -en un rapport Par Ian Hamel – Un ambassadeur américain en Tunisie du temps du président Ben Ali (1911-1987) qualifie le pouvoir de l’époque de « groupe mafieux », et la situation s’aggrave notamment avec la famille de la seconde épouse du président, Leila Trabelsi , lorsque la famille Trabelsi a saisi plus de 550 propriétés et 400 entreprises, détournant entre 5 et 9 milliards de dollars, selon le magazine.
Et il s’est avéré – après le départ du président – que le travail de récupération de son argent était plus que décevant. Le magazine a demandé : Est-ce que Ben Ali et sa femme ont transféré leur argent en Arabie Saoudite ? Rappelant que la Tunisie n’a pas récupéré environ 60 millions d’euros en Suisse, mais seulement 4,2 millions, en plus de 28 millions de dollars du Liban et d’un yacht d’Espagne, bien qu’il y ait plus de 100 représentations judiciaires internationales dans environ 50 pays envoyés.
5 milliards pour Abacha
Le général Sani Abacha, président du Nigeria (1993-1998), l’a décrit au magazine comme le tyran le plus maléfique, notant qu’il avait détourné plus de 5 milliards de dollars en moins de 5 ans avant de mourir d’une overdose de stimulants sexuels. mais il n’a pas fait attention, il n’a pas pris les précautions nécessaires pour couvrir les traces de ses vols.
La coopération internationale pour récupérer ses objets volés est exemplaire, selon le journal, et de nombreux pays coopèrent avec la justice nigériane : la Suisse a rendu 979 millions de dollars, le Liechtenstein 227 millions de dollars, Jersey 160 millions de dollars, la Grande-Bretagne 148 millions de dollars et les États-Unis ont annoncé avoir géré 23 millions de dollars. tandis que la France a ralenti sa reprise de 80 millions de dollars.
Malgré la loi Duvalier (au nom du président haïtien Jean-Claude Duvalier) votée par la Suisse pour obliger les tyrans déchus à apporter la preuve que leur argent a été obtenu légalement, d’importantes sommes d’argent y sont encore dépensées, entre autres 7,6 millions de francs suisses sont gardé par les noms d’autres personnalités haïtiennes.
11 milliards pour Mobutu
Lorsque la mort de Mobutu Sese Seko est connue en 1997, le nouveau président de la République démocratique du Congo, Laurent-Désiré Kabila, écrit une lettre au gouvernement suisse exigeant qu’il rembourse 11 milliards d’euros au nom du dictateur déchu, mais le résultat est décevant puisque la Commission fédérale des banques n’a remboursé que 6 millions de francs suisses.
Quant au président philippin Ferdinand Marcos, accusé d’avoir détourné 10 milliards de dollars, les Philippines n’ont récupéré que 4 milliards de dollars de sa fortune, dont 684 millions de dollars à la Suisse.
Après la chute du président égyptien Hosni Moubarak, on parlait d’une fortune comprise entre 40 et 90 milliards de dollars, mais les résultats de l’enquête ont été décevants et la Suisse n’a remboursé à l’Égypte que 32 millions d’euros, alors qu’elle avait gelé 700 millions d’euros en 2011, indique le Magazine.
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