La réunion, qui s’est tenue à Bruxelles à la demande de Paris, intervient au milieu de la récente crise avec Rome à propos du navire humanitaire Ocean Viking et des 234 migrants à bord.
Le navire a finalement accosté en France « à titre exceptionnel » le 11 novembre après que le gouvernement italien d’extrême droite dirigé par Giorgia Meloni a refusé de l’accepter.
Les chiffres actuels n’atteignent pas le niveau de la crise des réfugiés de 2015 et 2016.
Mais la possibilité d’une nouvelle vague de réfugiés cet hiver, notamment d’Ukrainiens privés de millions d’électricité et de chauffage par les frappes aériennes russes, attise également les craintes européennes.
Ces tensions ont relancé un débat très sensible sur la solidarité entre les pays de l’UE en matière de migration, alors qu’une réforme lancée par la Commission européenne il y a deux ans est au point mort.
En réponse à la position italienne, jugée « inacceptable » par Paris, le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanan, a annoncé que la France suspendrait l’admission en France de 3 500 demandeurs d’asile.
Meloni a jugé cette décision « injustifiée » et a mentionné que son pays avait accueilli environ 90 000 immigrants cette année-là, alors que quelque 12 pays européens s’étaient engagés à accueillir et à soigner 8 000 personnes, mais ont finalement accueilli 117 personnes.
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