France : l’Iran doit libérer nos citoyens immédiatement
Aujourd’hui, mardi, le ministère français des Affaires étrangères a exprimé son « extrême inquiétude » sur la santé de Bernard Phelan, un ressortissant franco-irlandais détenu en Iran depuis octobre, selon la porte-parole du ministère Anne-Claire Legendre.
Elle a déclaré que l’état de santé de Phelan était « fragile et nécessitait un suivi médical approprié qui n’est pas disponible sur son lieu de détention » et a appelé à « la libération immédiate de M. Phelan ».
« Nous confirmons que M. Bernard Phelan, un ressortissant franco-irlandais, est l’un de nos sept citoyens détenus arbitrairement par les autorités iraniennes », a-t-il ajouté dans un communiqué.
Des comités de soutien et des proches de détenus français en Iran organisent un rassemblement en leur faveur le 28 janvier place du Trocadéro à Paris pour attirer l’attention des autorités sur les « conditions de détention inhumaines ».
« Sept ressortissants français sont actuellement détenus en Iran pour de faux motifs », ont déclaré des proches de Fariba Aldakhah, Benjamin Brier, Cécile Koller et Bernard Phelan dans un communiqué publié lundi par les comités de soutien.
Le communiqué ajoute que ces sept Français « sont accusés par la République islamique d’Iran d’espionnage et privés de leurs droits les plus élémentaires, à commencer par le droit à une enquête judiciaire et à un procès effectifs ».
Le communiqué souligne que les ressortissants français « se voient refuser tout contact avec leurs proches depuis des mois et certains d’entre eux sont isolés ». libération immédiate et retour dans leur patrie. »
Les autorités iraniennes détiennent des dizaines d’étrangers tandis que leurs partisans prétendent qu’ils sont innocents et sont utilisés comme levier par les gardiens de la révolution iraniens alors que l’Iran cherche avec les grandes puissances à relancer l’accord international conclu en 2015.
Plusieurs pays, dont la France, accusent désormais directement l’Iran d’utiliser des prisonniers étrangers comme « otages d’État ».
Téhéran insiste sur le fait que tous les étrangers qu’il détient seront détenus en vertu de la loi locale, mais il est ouvert à un échange de prisonniers.
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