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Le parti du président français Emmanuel Macron semble être en bonne position pour rester la première force politique à l’Assemblée nationale française, mais il pourrait ne pas obtenir une majorité absolue, selon les estimations préliminaires des résultats du premier tour des élections générales qui se dérouleront dimanche. .

Ifop Vedusial estime que le parti de Macron remportera entre 275 et 310 sièges, alors qu’Ipsos table entre 255 et 295 sièges, sachant que la majorité absolue est de 289.

Quant au nombre de voix, les estimations montraient un résultat resserré entre le camp du président, réélu en avril, et la coalition de gauche.

Les électeurs français sont retournés aux urnes dimanche lors d’un premier tour d’élections générales crucial pour la capacité de Macron à faire avancer ses plans de réforme du pays au cours de son deuxième mandat de cinq ans.

Malgré l’importance du vote, le taux d’abstention au premier tour semble élevé, atteignant 39,42% des plus de 48 millions d’électeurs appelés à voter dès 15h, soit un retrait des élections générales de 2017 qui s’est déroulé à midi avait le plus faible taux de participation. Historiquement depuis 1985, il atteint 48,7 %.

Les Français éliront les 577 députés à l’Assemblée nationale en deux sessions lors de cette élection.

La deuxième session aura lieu une semaine plus tard, le 19 juin.

Plusieurs territoires français comme la Guadeloupe ou la Martinique votent depuis samedi et les résultats seront également annoncés dimanche soir.

Les sondages d’opinion avant le scrutin ont montré que la coalition « Ensemble » élue en 2017, qui soutient Macron et domine l’Assemblée nationale, et l’alliance électorale de gauche conduite par Jean-Luc Mélenchon sont liées dans leurs intentions de vote.

En troisième position se trouve le parti d’extrême droite de Marine Le Pen, qui s’est qualifié pour le second tour de l’élection présidentielle du 24 avril devant la droite traditionnelle, qui a perdu sa position de première force d’opposition.

A l’issue de la campagne électorale, le président français a appelé les Français à lui donner une « majorité claire et forte ». Comme aux élections présidentielles, il s’est présenté comme un rempart contre « l’extrémisme » qu’il croyait incarné par la gauche radicale de Mélenchon et la droite de Marine Le Pen, qu’il croyait synonymes d' »anarchie » en France.

Et l’obtention de la majorité non absolue mais relative va compliquer le chemin des réformes qu’il espère mettre en œuvre lors de son second mandat, surtout lorsqu’il prendra sa retraite.

Denise Herbert

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