La France renforce la sécurité de la communauté kurde et du siège diplomatique turc

Lors d’une conversation téléphonique avec son homologue turque, la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a souligné que le PKK, qui figure sur les listes terroristes, devait être distingué des autres mouvements pacifiques.

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La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a souligné la nécessité de distinguer le PKK, qui figure sur la liste européenne des organisations terroristes, des autres mouvements pacifiques kurdes lors d’un entretien téléphonique avec son homologue turc Mevlut Cavusoglu jeudi.

Colonna a également souligné que des mesures supplémentaires seront prises pour assurer la sécurité des lieux où se rassemble la communauté kurde en France.

Il faisait référence au renforcement de la protection des missions diplomatiques turques à travers le pays.

Et lundi dernier, des accusations ont été portées contre la personne soupçonnée d’avoir tué trois Kurdes et blessé trois autres à Paris vendredi dernier, qui a reconnu avoir une « haine pathologique des étrangers ».

Le suspect est un conducteur de train à la retraite de nationalité française et le juge d’instruction l’a inculpé de meurtre et de tentative de meurtre en raison de sa race, de son origine ethnique, de son pays ou de sa religion, ainsi que d’acquisition et de détention d’armes à feu sans permis.

Le retraité de 69 ans a admis avoir abattu un centre culturel kurde et un salon de coiffure à Paris. L’incident a déclenché des manifestations kurdes en colère en France.

Souvent cités comme le plus grand nombre d’apatrides au monde, les Kurdes sont dispersés en Syrie, en Turquie, en Irak et en Iran.

Andrien Barre

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