Deux personnes ont été tuées dans des affrontements avec des milices à Al-Zawiya
Hier mardi, le chef du Conseil présidentiel libyen, Muhammad al-Manfi, a réitéré son soutien à tous les efforts internationaux clairs et détaillés visant à résoudre les goulots d’étranglement de la base constitutionnelle pour les élections législatives et présidentielles de 2023 et à répondre au désir des Libyens peuple d’élire ses dirigeants, tandis que la présidence de la Chambre des représentants a estimé que le briefing de l’envoyé de l’ONU pour la Libye, Abdul God Batili, au Conseil de sécurité contenait des inexactitudes et des contradictions, à un moment où un calme prudent était revenu dans la ville de Zawiya après de violents affrontements nocturnes entre milices dans le quartier d’Al-Matard à l’ouest de la ville, au cours desquels deux jeunes hommes ont été tués et une femme blessée.
Cela est venu dans une déclaration du bureau d’Al-Munfi sur une réunion qu’il a eue avec l’ambassadeur de France en Libye Mustafa Al-Mahraj où ils ont discuté de l’évolution de la situation politique en Libye.
Le communiqué indique que l’ambassadeur de France a informé les exilés de la rencontre dans la capitale américaine, Washington, avec l’envoyé de l’ONU, Abdullah Batili, qui traitait de la question libyenne et de la réunion du Conseil de sécurité à ce sujet.
D’autre part, le Bureau de la Chambre des représentants a publié une déclaration exprimant sa surprise face à ce que contenait le briefing de l’envoyé de l’ONU sur « les erreurs concernant l’échec de la Chambre et de l’État à approuver la règle constitutionnelle » et sa contradiction avec les paragraphes de le même briefing, accusant réception de l’amendement constitutionnel fait en consultation avec le Conseil d’État.
La commission a souligné que le discours de Batelli ne contenait aucune mention de la suspension de la session du Conseil d’État par le même cas de force majeure qui a contrecarré les élections de 2021, des institutions chargées de tâches importantes pour assurer le succès de chaque processus électoral et politique à mener.
Elle a souligné que l’obstruction et la perturbation de la réconciliation, ainsi que la corruption et le gaspillage des fonds publics, sont les facteurs les plus importants perturbant le processus électoral dans le pays, notant que l’envoyé de l’ONU n’a pas abordé ces questions dans son briefing, note la Mission. dans le cercle des doubles standards et les met aussi du côté de l’absence de neutralité entre les parties libyennes.
La commission a souligné qu’il est faux et contraire à la réalité libyenne de charger la Chambre des représentants de cette seule responsabilité. L’ingérence extérieure, l’incapacité à achever la carte de sortie de Genève dans les délais déjà fixés et l’incapacité à atteindre les deux objectifs les plus importants, à savoir la réconciliation et la sécurité, sont les principaux obstacles à la résolution de la crise libyenne.
Elle a souligné que la Chambre des représentants a travaillé avec diligence avec le Conseil d’État et la Mission pour faire ce qui est nécessaire face à ces complications locales et internationales et a fait tout ce qui est nécessaire pour organiser les élections le plus rapidement possible.
La Chambre des représentants a appelé les autres partenaires du pays à accorder la priorité à l’intérêt national dans la réalisation de la volonté des Libyens d’organiser des élections présidentielles et législatives.
En outre, le chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis en Libye, Leslie Ordman, lors de sa rencontre hier avec l’envoyé spécial du président de la Commission de l’Union africaine pour la Libye, Wahida Ayari, a exprimé sa gratitude pour le leadership des Africains dans la promotion de la réconciliation de l’Union nationale. En Libye.
Sur le terrain, un calme prudent est revenu dans la ville d’Al-Zawiya après que de violents affrontements ont éclaté entre les milices dans la zone d’Al-Matard à l’ouest de la ville lundi soir, qui ont fait deux jeunes hommes morts et blessé une femme, et que l’un des morts appartenait aux milices actuellement combattantes.
Selon des sources, les combats ont impliqué diverses armes légères et moyennes entre des éléments du contrebandier sanctionné par le Conseil de sécurité Muhammad Kashlaf, surnommé « Al-Qasab », et des éléments armés associés aux milices de l’Appareil de soutien de la Direction dans la région ouest des États-Unis sont le ministère de l’Intérieur du gouvernement d’union sortant dirigé par Abdul Hamid al-Dabaiba.
(agences)
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