Berlin est entré dans la ligne de concurrence économique entre les grands pôles du continent africain, contournant Paris en annonçant une nouvelle stratégie de renforcement du partenariat financier avec les « capitales brunes », qui pourrait susciter les foudres du « Palais de l’Elysée » au vu de briser le mur de l’Union européenne.
L’Allemagne s’efforce de restaurer ses marchés économiques sur le continent africain en raison de l’impact mondial de la crise ukrainienne, qui a incité l’Association des entreprises germano-africaines à entamer des pourparlers bilatéraux avec des blocs d’affaires en Afrique de l’Ouest et centrale au cours des deux dernières semaines.
L’esprit allemand, après l’échec des objectifs du « Plan Marshall », aspire depuis le nouveau mouvement économique à remodeler les relations politiques avec les pays du continent, mais malgré sa présence militaire et politique en France, il a évité la coordination avec la France Concernant cette étape la région.
Les relations entre Berlin et Paris traversent une période de « stagnation politique » sur les différences bilatérales dans la gestion des affaires internationales, alors que la France cherche à contourner l’Allemagne même dans la gestion des affaires européennes, conduisant à une « apathie diplomatique » entre les deux capitales pendant des mois.
Driss Lakrini, professeur de relations internationales à l’université Cadi Ayyad de Marrakech, a déclaré dans ce contexte : « L’influence française sur le continent africain est, après plusieurs gares, notamment la gare du Mali, où les élites politiques ont exprimé leur opposition, définitivement diminuée. présence militaire dans le pays.
Dans une déclaration au journal en ligne Hespress, Lakrini a ajouté que « la France n’a pas atteint le développement économique souhaité qu’elle revendique et n’a pas combattu les groupes terroristes dans la région, mais s’est alliée à des dictatures pour accroître son influence militaire et économique afin de se renforcer au aux dépens des intérêts des Africains ».
Et d’ajouter : « La concurrence européenne pour le continent est liée aux incursions russes, chinoises, turques et marocaines en Afrique centrale et occidentale, qui ont fait craindre à l’Europe la perte de ses intérêts économiques », soulignant que « la concurrence actuelle peut être dans intérêts des Africains ».
Le même professeur d’université a expliqué que « la concurrence entre les pôles de l’Europe tiendra compte de l’importance d’un partenariat gagnant-gagnant pour toutes les parties, surtout compte tenu de la tendance de l’Union africaine à formuler une politique de développement basée sur un principe gagnant-gagnant ». . Au contraire, les pays du continent s’appuient sur l’Alliance Sud-Sud.
Le porte-parole a conclu que « les pays européens n’ont pas une vision politique unifiée envers le continent africain car chaque partie essaie de veiller à ses intérêts économiques, mais la nouvelle réalité politique sur le continent obligera l’Union européenne à changer ses approches traditionnelles pour revoir le région. »
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