Said al-Shahat écrit : Le 7 mars 1803, Bonaparte nomme le père de Ferdinand de Lesseps comme représentant de la France en Egypte et lui confie secrètement la recherche d’un commandant militaire apte à régner, alors il choisit Muhammad Ali.


Mardi 07 mars 2023 10h00

Napoléon Bonaparte a retiré ses armées d’Egypte en 1801, mais il a entrepris une tâche plus grande et plus dangereuse, à savoir qu’il a organisé la règle en Egypte avec un plan dans lequel le mot de passe était le caractère « Mathieu », puisque Bonaparte lui a assigné un fonctionnaire une mission secrète , selon le Dr. Ali Al-Hafnawi dans son livre Histoires égyptiennes.

La mission officielle dont parle Al-Hafnawi est la nomination de « Mathieu » le 7 mars, comme aujourd’hui 1803, comme inspecteur général des affaires françaises en Egypte, notamment comme délégué aux affaires commerciales à Damiette, et à ce titre il devient le premiers responsables du gouvernement français en Egypte avant l’ère des consuls et des ambassadeurs Quant à la mission secrète, elle était plus importante et plus dangereuse, mais elle était gardée secrète de peur que les Britanniques ne la révèlent.

Bonaparte se précipita vers sa mission dans un contexte politique évoqué par Al-Hafnawi, déclarant : « L’échec de Bonaparte à accepter la défaite de sa flotte britannique à Abou Qir le 8 mars 1801, et son refus de reprendre les affaires en Égypte aux mains des Ottomans les forces terrestres ou les forces navales anglaises, et l’Égypte était un État médiéval, disputé par les fragments des Mamelouks en guerre entre eux d’une part, et certaines des forces ottomanes appartenant à l’État califat faible et épuisé d’autre part, et pour tout ce que Bonaparte était fasciné par la civilisation égyptienne antique qu’il découvrit au début de sa campagne, et renforça sa conviction que l’Égypte méritait plus que la Turquie d’assumer la direction du califat islamique, nécessitant le déplacement de la capitale du califat d’Istanbul au Caire.

Al-Hafnawi mentionne que Bonaparte a conçu un plan pour mettre en œuvre ses idées stratégiques en demandant à Mathieu de rester en Égypte et de travailler secrètement pour rechercher la personnalité d’un commandant militaire apte à devenir un chef et le futur président des Égyptiens, et en même temps Son les relations avec la France sont excellentes à l’époque, pour faire en sorte que l’Égypte se soumette à la politique française, et non anglaise, aux plans français pleinement convaincants, tout en lui fournissant tous les moyens d’assistance militaire et civile et divers moyens de soutien politique pour qu’il mène à bien sa tâche de diriger l’Égypte et d’en faire la capitale du califat islamique. » Al-Hafnawi ajoute : « Il est clair que l’objectif principal de Napoléon n’était pas de soutenir l’Égypte, devenir une superpuissance aux dépens de la Turquie, mais être un État soumis à la France aux dépens de la Grande-Bretagne et de son influence à l’Est.

Matteo a commencé à mettre en œuvre son plan secret, et Al-Hafnawi le surveille en disant : « Il a approché les organisations populaires et nationales contrôlées par les cheikhs d’Al-Azhar, il avait donc des liens étroits avec certains d’entre eux. Makram. » D’autre part, il a choisi un commandant parmi les forces d’Arnaout. Pour l’armée ottomane, il a reconnu les caractéristiques de la direction de l’Égypte dans un avenir proche, et Muhammad Ali était ce chef et il lui a présenté les cheikhs de Al-Azhar et leur expliqua qu’il était le seul capable de se débarrasser des Mamelouks de l’intérieur et de l’extérieur et de repousser les attaques de l’extérieur, que ce soit des Turcs ou des Britanniques.

Dans le même temps, « Mathieu » informe Napoléon de son choix, lui faisant remarquer la nécessité pour la France de le soutenir officiellement « Muhammad Ali » auprès du sultan ottoman, car il était le seul à pouvoir arrêter le chaos du pays, rétablir le contrôle de ses affaires et repousser les attaques des Britanniques visant à occuper l’Égypte, et à partir de ce moment, une relation étroite s’est développée entre Muhammad Ali et Matthew, qui a quitté sa mission en Égypte en 1805, et des mois plus tard, le sultan ottoman a signé une nomination au firman par Muhammad Ali au gouverneur de l’Égypte.

Al-Hafnawi mentionne que Mathieu a été impliqué dans ses fonctions diplomatiques jusqu’à ce qu’il débarque au poste de consul général en Tunisie en 1827, et la France a continué à soutenir Muhammad Ali en envoyant des missions scientifiques et des conseillers, et Muhammad Ali a maintenu un proche et intime relation avec son bienfaiteur M. Mathieu tel qu’après sa mort il demanda la nomination de son fils à un emploi consulaire en Egypte et combla cet ami qui le fit gouverneur d’Egypte laissant son fils Ferdinand de Lesseps comme vice-consul de France venu travailler à Alexandrie, et Muhammad lui a ouvert les portes de ses palais et lui a même confié des tâches personnelles, dont la plus célèbre était d’apprendre à son fils Muhammad Saeed à monter à cheval afin de réduire son excès de poids. De là est née la relation intime, d’où est née la décision de construire le canal de Suez.

Al-Hafnawi confirme avoir personnellement dit au petit-fils de Deliseps : « Le rôle de votre arrière-grand-père Mathieu était historiquement plus important en Égypte que le rôle de son fils Ferdinand. Le projet du canal de Suez a été initié par Napoléon et le projet de l’Egypte moderne également. »







Malgier Martel

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