manifestations en France. La discrimination oblige la police à arrêter les Maghrébins

Dans une position peu enviable, le président français Emmanuel Macron s’est retrouvé entouré de la plus grande vague croissante de protestations contre le projet de loi sur la réforme des retraites récemment adopté par le Parlement. Alors que les manifestations se sont intensifiées juste un jour après que « l’Elyséen ait insisté pour ne pas reculer », il a comparé les manifestants aux « rebelles qui ont pris d’assaut le Capitole américain en 2021 ».

Au niveau des droits de l’homme, la vague de manifestations, qui a culminé jeudi avec plus de 250 manifestations sur le sol français, a suscité de vives critiques de la police et des forces de l’ordre. La plus importante d’entre elles a été émise par le Comité consultatif national des droits de l’homme (organe officiel indépendant du gouvernement français), qui a relevé « la multitude d’avertissements et de notifications émanant d’instances et d’associations nationales, ainsi que d’observateurs internationaux, concernant les violations Prendre place. »

Cet avertissement fortement formulé en matière de droits de l’homme est intervenu « à la veille de la présentation par la France de ses conclusions sur les droits de l’homme aux États membres du Conseil des droits de l’homme dans le cadre de la quatrième session de l’Examen périodique universel, ce qui porterait atteinte à la crédibilité de la France au niveau international ». explique le même comité.

« critères discriminatoires »

Dans un contexte similaire, selon les conclusions d’Hespress, l’agence française des droits de l’homme a observé une augmentation de la détention arbitraire de manifestants pacifiques et a souligné que « de nombreux manifestants sont arrêtés et placés arbitrairement en garde à vue ».

Les nouvelles normes discriminatoires de la police française pour l’arrestation des manifestants ont également suscité la colère de l’avocat le plus en vue de l’autorité parisienne, Raphaël Kempf, qui a critiqué l’approche des forces de sécurité françaises pour arrêter les manifestants en fonction de la qualité de leurs vêtements ou de la couleur de leurs cheveux.

Et Raphael Kempf a ajouté dans un « tweet » sur sa page Twitter pour « dénoncer les normes fondées sur le racisme, la discrimination raciale et l’hypothèse de condamnation dans chaque Maghreb (ou maghrébin) portant des lunettes de soleil, un pantalon et une veste noire ».

« Pour être clair, cet homme n’a commis aucun crime ou délit. C’est pourquoi il a été arbitrairement privé de sa liberté, ce qui ne semble pas porter atteinte aux intérêts de la sécurité française », fustige l’avocat français sur la politique d’arrestations arbitraires.

Ces normes discriminatoires dans les arrestations policières françaises contre le Maghreb, voit Hespress, reposent sur la forme d’un document d’infraction, rempli de seulement deux champs, d’une manière qui prive les détenus de leur liberté.

Inquiétude et regret contre arbitraire

Après des journées marquées par des manifestations à travers la France, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) a fait part de son inquiétude « devant certains agissements des forces de police françaises constatés notamment depuis le jeudi 16 mars ».

Le comité lui-même, en tant qu' »institution nationale des droits de l’homme » et conformément à son « indépendance et à sa mission », a déclaré avoir informé « les mécanismes de surveillance des droits de l’homme des Nations unies et du Conseil de l’Europe ».

Le comité officiel des droits de l’homme en France n’a pas caché son affirmation selon laquelle ce qui se passe « met en danger la liberté de manifestation et de protestation, ainsi que la liberté de la presse en France ».

Ces atteintes aux droits de l’homme ont poussé Jean-Marie Bourgoborough, président de la Commission nationale consultative des droits de l’homme, à déclarer dans un communiqué qui a remis un avis à la commission que « dès janvier 2020, le comité de la CNCDH avait pointé du doigt la brutalité illégale de La police française dans le… Lien avec le mouvement des « gilets jaunes » vivement regretté ; « Parce qu’après trois ans, le comité doit faire le même constat concernant le comportement arbitraire et perturbateur des forces de sécurité. »

Édith Desjardins

"Nerd du Web primé. Sympathique expert de l'Internet. Défenseur de la culture pop adapté aux hipsters. Fan total de zombies. Expert en alimentation."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *