Uranium nucléaire iranien
La France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne ont publié une déclaration tripartite soulignant la nécessité de tenir l’Iran responsable de ses obligations envers l’Agence internationale de l’énergie atomique.
Le communiqué publié mercredi indique qu’étant donné la gravité de l’escalade grave et continue du programme nucléaire, les trois pays s’attendent à ce que Téhéran mette en œuvre pleinement et rapidement les mesures convenues, selon un correspondant d’Al-Arabiya/Al-Hadath.
Elle a également précisé qu’elle n’était pas encore convaincue par la déclaration de l’Iran sur la découverte de traces d’uranium enrichi à 84%, notant qu’il ne s’agissait que d’un accident involontaire.
Il a appelé l’Iran à coopérer pleinement et à fournir une explication technique pour la découverte de ces antiquités, soulignant qu’il s’agit d’une escalade très dangereuse.
Aucune justification pour l’enrichissement d’uranium
Elle a ajouté qu’il n’y avait aucune justification civile pour l’enrichissement d’uranium par l’Iran à des niveaux aussi élevés, notant que ces mesures et d’autres rapprochent dangereusement l’Iran des activités réelles liées aux armes nucléaires et que les affirmations de l’Iran compromettent le caractère pacifique de son programme.
Parallèlement, elle a déclaré que l’escalade du programme nucléaire iranien soulève des questions sur les intentions de son programme nucléaire, qui constitue une menace claire pour la région et la sécurité mondiale.
Et elle a souligné que la mise en œuvre rapide par l’Iran de l’accord conjoint avec l’agence pour réintroduire les procédures de vérification est essentielle compte tenu de la gravité des progrès en cours de son programme nucléaire.
Alors que les trois pays dans la déclaration ont demandé au Secrétaire général d’informer le Conseil de la coopération avec l’Iran dès que possible, ils ont souligné qu’il porte la responsabilité de ne pas revenir à l’accord nucléaire car il convient d’opter pour une escalade nucléaire à la place de le signer.
Accord sur diverses questions
Le directeur de l’AIEA, Rafael Grossi, et Téhéran avaient déclaré qu’ils s’étaient mis d’accord pour progresser sur diverses questions, notamment l’enquête de longue date de l’agence sur les particules d’uranium trouvées dans trois endroits non divulgués en Iran.
Cependant, Grossi a admis plus tard que les concessions que les autorités iraniennes sont prêtes à accorder à l’agence dépendent en grande partie des négociations futures, et est revenu sur ce qu’il avait dit précédemment.
Grossi s’est rendu samedi à Téhéran après qu’un rapport non préparé de l’AIEA a révélé des particules d’uranium enrichies à 83,7 %, soit un peu moins de 90 % nécessaires pour fabriquer une bombe atomique, dans l’installation souterraine de Fordow, à 100 km de là, au sud de la capitale.
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