La France accuse l’Iran de violer un traité international sur la détention des étrangers

Prisons iraniennes

Les relations entre Paris et Téhéran se sont détériorées ces derniers mois, Téhéran ayant arrêté sept ressortissants français

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La France a accusé mardi l’Iran de violer un traité international qui définit les relations consulaires entre les pays et a déclaré que Téhéran avait publiquement montré qu’il détenait arbitrairement des étrangers.

Les relations entre la France et l’Iran se sont détériorées ces derniers mois, Téhéran ayant arrêté sept ressortissants français dans ce que Paris a décrit comme une prise d’otages.

L’Iran a libéré l’une d’entre elles, l’universitaire irano-française Fariba Adelkhah, mais on ne sait pas encore combien de temps elle restera en Iran avant de retourner en France.

Pour sa part, Nasser al-Kinani, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a déclaré lundi aux journalistes que le gouvernement français s’ingérait dans les affaires de l’Iran et adoptait des positions « destructrices » sur les événements à Téhéran.

Al-Kinani a déclaré : « Il est clair que ces positions et mesures prises par la France n’aideront pas dans les négociations sur les prisonniers ».

La porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Anne-Claire Legendre, a déclaré à Paris que les commentaires de Kanani étaient profondément troublants et a souligné le « caractère arbitraire » de la détention de citoyens français.

Il s’est mobilisé à Paris en janvier dernier pour exiger la libération des « otages » français par l’Iran.

Elle a ajouté : « Il s’agit d’un aveu des autorités iraniennes de violation de la Convention de Vienne sur les relations consulaires, qui constitue la base des relations diplomatiques entre les pays », et a appelé à la libération immédiate des citoyens français.

Ces dernières années, le CGRI a arrêté des dizaines de binationaux et d’étrangers, principalement pour espionnage et sécurité.

Les groupes de défense des droits de l’homme accusent l’Iran d’essayer d’imposer des concessions aux pays par le biais de telles arrestations. L’Iran, qui ne reconnaît pas la double nationalité, nie détenir des prisonniers pour obtenir un effet de levier diplomatique.

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Andrien Barre

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