Plateforme Taras..un nouveau projet culturel arbore le slogan « Les mots de la nuit ne s’effacent pas du jour »

commencé plate-forme de goudrons. Le journaliste, qui brandit le slogan « Les mots de la nuit ne peuvent être effacés par le jour », promet une expérience journalistique-culturelle qui veut rompre avec le courant dominant, avec une équipe de différentes parties de la région arabe et méditerranéenne.

La plateforme présente ses contenus visuels, audio et vidéo comme un effort collectif dans lequel les rédacteurs participent à l’enrichissement de la matière journalistique selon leurs différents domaines d’expertise, afin que chaque matière publiée soit comme le produit d’un mini-laboratoire où la matière les spécialisations se croisent pour offrir une expérience basée sur la « lecture » ​​plutôt que sur la navigation.

Dans son premier dossier trimestriel, Taras ouvre la porte aux chercheurs, professionnels des médias, historiens, critiques, artistes et toute personne intéressée par l’enquête et l’enquête pour contribuer à un dossier intitulé « Politiques culturelles et artistiques en Méditerranée », qui sur les relations entre les productions des pays méditerranéens et leur environnement social, politique et économique.

Le dossier commence par une question simple : d’où venons-nous toute la journée ? Quelles structures politiques contrôlent la production, la diffusion et la promotion des œuvres culturelles et artistiques en Méditerranée ? Quelles approches les institutions poursuivent-elles pour façonner les caractéristiques de ce domaine ? Comment leurs discours croisent-ils les pratiques réelles du monde de l’art et de la culture ?

Le dossier appelle un examen des moyens et modes de production occidentaux, européens et américains, mais plutôt une réflexion sur les nouveaux foyers culturels du monde arabe, du Maroc à l’Est, et dans les pays du Golfe, dont l’essor coïncide avec l’émergence d’esthétiques et de valeurs politiques, différentes de celles qu’elles ont successivement dominées de l’Europe à l’Amérique, jusqu’aux centres culturels traditionnels du monde arabe, représentés par Damas, Bagdad, Beyrouth et Le Caire au siècle dernier.

Le penseur tunisien Youssef Al-Siddiq sera également invité sur la plateforme Taras, qui parlera de l’éternel problème du poète avec son indépendance. Pour ce faire, il prend le modèle de deux personnes dont la comparaison n’est guère possible ; Le premier est le Français René Char ; Le second est l’irakien Muzaffar al-Nawab. Selon Al-Siddiq, il existe des points communs qui rapprochent ces deux poètes malgré les expériences et les géographies différentes.

Tars diffuse plusieurs podcasts, dont le podcast des villes méditerranéennes, une série documentant l’audio pour toutes les villes méditerranéennes à l’est et à l’ouest, au nord et au sud. Chaque épisode touche à une ville et joue avec les voix de ses habitants, leur musique et leurs affaires quotidiennes… Son premier épisode était consacré à la ville libanaise de Tripoli ; Et un podcast mensuel intitulé « Shrajem » qui met en lumière les similitudes entre les formes et les représentations de la culture marocaine amazighe en particulier et maghrébine en général. Le contenu ne s’arrête pas seulement à la dualité de prononciation, qu’elle soit dialectale et arabe ou amazighe, malgré leurs différentes variations linguistiques, mais les transcende aux influences des entités culturelles et civilisationnelles voisines, latines, grecques et turques. Le programme explore toutes les intersections cachées et connues à travers du matériel éducatif, scientifique, artistique, de divertissement et de dialogue avec des spécialistes et des acteurs dans des domaines d’intérêt pour la culture amazighe et ses similitudes. Le podcast est préparé et présenté par Mohamed El-Amin El-Mir.

Tars publie des articles et des textes en arabe et en amazigh, ainsi qu’en français, en espagnol et en italien. Fait remarquable, Tars signifie « le journal qui a été effacé puis écrit ». La main et les yeux jouent ensemble, avec l’encre et la gomme, avec la lentille et la pince à épiler, dans un processus sans fin de dissimulation et d’accentuation, de bavures et de coutures ; C’est le même processus par lequel notre argent s’est déplacé et transmis au fil des siècles, du tableau à l’écran.

En plus des contenus textuels et audio, la plateforme propose deux corners pour des projections de films et des expositions d’art : le corner « Iris » comprend la projection de trois films maghrébins, tandis que le « Vision Corner » débute par la présentation des oeuvres de l’artiste Khaled Al-Bastriwi et la photographe Shaima Al-Najjar dans une exposition intitulée Les Marocains de l’horizon. Elle est supervisée par la commissaire Reem Magdy.

Turas commence par des articles et des textes d’Ammar Al-Ma’moun (Syrie/France) ; Hassan Nassour (Liban); Luigi Toni (Italie); Hamid Zaid (Maroc); Mourad Rais (Maroc/France) ; Ahmed Nazif (Tunisie/France) ; Ahmed Abdel Halim (Egypte) ; Hossam Al-Thani (Libye); Elias Terras (Maroc); Maryam Alajraoui (Maroc); Eléonard Obelaid (France); Zineb Bennouna (Maroc/France) ; Chakib Araro (Maroc/France) ; Samira Jarrar (Italie/Palestine) ; Avec un entretien exclusif avec le regretté philosophe français Bernard Stigler sur la littérature et la pensée en tant que responsabilité ; Et d’autres.

Édith Desjardins

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