Une porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a confirmé aujourd’hui à Al-Arabiya que Paris insiste pour empêcher l’Iran d’acquérir l’arme nucléaire.
Il a condamné la poursuite de l’enrichissement d’uranium par l’Iran à 60% sur les sites de Fordow et Natanz et a souligné que la France consultait ses partenaires sur les moyens de répondre à l’escalade nucléaire iranienne.
Il a également réitéré son soutien aux efforts de l’Agence internationale de l’énergie atomique pour clarifier la raison de l’apparition de traces d’uranium sur des sites non autorisés en Iran « qui doivent fournir des explications techniques crédibles ».
Dans un autre dossier iranien, la France a exprimé jeudi sa « condamnation la plus ferme » après l’exécution en Iran d’un homme accusé d’avoir blessé un membre du Basij, la première exécution depuis le début des manifestations dans le pays.
« Cette exécution s’ajoute à d’autres violations graves et inacceptables », a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Anne-Claire Le Gondre, dans un communiqué de presse.
Jeudi, la ministre allemande des Affaires étrangères, Analina Baerbock, a condamné le « mépris sans bornes de l’humanité » du régime iranien à la suite de l’exécution d’un homme lié aux manifestations qui ont secoué le pays.
Le ministre a déclaré sur Twitter que cet homme, Mohsen Shekari, « a été jugé et exécuté dans un procès trompeur et expéditif parce qu’il n’était pas d’accord avec le régime », ajoutant : « La menace d’exécution n’étouffera pas le désir de liberté des gens ».
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