La police iranienne a annoncé samedi avoir commencé à mettre en place des procédures qui permettront d’identifier et de punir les femmes qui violent le code vestimentaire imposé en République islamique en utilisant une technologie « intelligente ».
Dans un communiqué publié sur son site Internet, la police a déclaré qu' »à partir d’aujourd’hui » des « mesures soigneusement planifiées » seraient prises contre les violations dans les lieux publics, les véhicules et autres « endroits où le foulard est parfois enlevé ».
« Dans ce contexte, la technologie est utilisée pour identifier intelligemment les femmes qui enfreignent la loi », a ajouté la police.
Les nouvelles mesures interviennent à un moment où les manifestations qui ont suivi la mort de Mahsa Amini le 16 avril se sont conformées à ces règles.
« En vertu des lois en vigueur, enlever le foulard est un crime », a déclaré l’officier de police Hassan Makhmi dans le communiqué.
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Les experts ont déclaré que les caméras que l’Iran a décidé d’installer dans les rues pour surveiller les femmes ne portant pas le hijab afin de les suivre et de les arrêter sont fabriquées en Chine.
« Les personnes qui enfreignent la loi sont responsables de leurs actes et doivent être tenues responsables de leur comportement », a-t-il ajouté.
Makhmi s’est également engagé à avertir les entreprises dont les employées retirent le voile sur le lieu de travail avant de fermer leurs bureaux si cela devait se reproduire.
Et le chef de la police Ahmad Reza Radan a annoncé la semaine dernière que « les femmes qui retirent leur foulard seront identifiées par des appareils intelligents ».
Radan a ajouté: « Les femmes qui retirent leur foulard en public sont d’abord averties puis traduites en justice. »
Il a également souligné que les propriétaires de voitures recevront également une alerte si un passager enfreint le code vestimentaire. Il a ajouté qu’ils risquaient de voir leur voiture confisquée si l’infraction se répétait.
Fin mars, le chef du pouvoir judiciaire, Gholamhossein Mohseni, a averti Ejei que toute femme qui enlèverait le voile serait « punie ».
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