Ce monde, tout le monde en convient, est dans une période de transition marquée par une évolution des rapports de force relatifs au détriment de l’Occident, même si les États-Unis resteront les premiers, bien que leur suprématie ne soit plus indéniable, et avec eux que Militaire, financier , l’hégémonie économique et politique d’un Occident uni derrière les Américains a laissé derrière lui la multipolarité, où personne ne peut facilement imposer sa volonté et où la concurrence pour l’ambition est la norme.
Gerard Arrow a commencé avec cette idée Article Dans le magazine français « Le Point », dans lequel il demandait de déterminer la politique étrangère de la France et de l’Union européenne sur la base de ce fait, il soulignait que la nécessité de revenir au bon diagnostic, qui découle du fait que nos opinions sont basées sur des hypothèses que d’autres ne partagent peut-être pas et qui ne sont pas stupides, ignorantes ou malveillantes, mais ils voient le monde différemment de nous.
L’auteur pose la question : Sommes-nous dans une confrontation mondiale où des régimes autoritaires visent à imposer leur système politique aux démocraties ? Doit-on considérer ce que font la Russie et la Chine comme une menace existentielle pour l’Occident ? Pour répondre directement aux deux questions par la négative.
Il a précisé que ni la Russie, ni le président Vladimir Poutine, ni la Chine à l’époque de son président Xi Jinping ne sont considérés comme deux pays animés par un zèle idéologique qui les pousserait à tout soumettre pour répandre leur évangile car Poutine est – selon lui – un impérialiste russe, et c’est dans la tradition de son pays qu’il cherche à envahir l’Occident par la force des armes. Quant à Xi, il utilise un parti pour maintenir son pouvoir dans un vaste pays dont l’unité a toujours été fragile, ce qui signifie que soutenir l’absolutisme est pour eux un moyen d’affaiblir l’adversaire, mais pas le but de leur politique.
L’auteur a souligné que les manœuvres des deux présidents ne constituent pas une menace sérieuse pour les systèmes politiques occidentaux, tout comme les maux dont souffre la démocratie dans les sociétés occidentales ne sont pas causés par les actions de ces deux dirigeants pour qu’il soit nécessaire que l’Occident pas succomber à la paranoïa qui le tromperait sur le défi auquel il est confronté, car ce défi est géopolitique et non idéologique.
L’auteur a appelé l’Occident à ne pas s’embarrasser de l’idée qu’il est une forteresse qui se considère comme le camp du bien et que nous luttons contre la promotion du modèle autocratique, sans le reconnaître comme un de nos principes. La politique étrangère est déterminée à conclure que, finalement, ce ne sera pas le moment où démocraties et régimes autoritaires coexisteront.
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