La France et la Grande-Bretagne ont annoncé vendredi être parvenues à un nouvel accord visant à endiguer le phénomène d’afflux de demandeurs d’asile en provenance du territoire français.

Le président français Emmanuel Macron a déclaré lors d’une conférence de presse à l’issue du premier sommet France-Royaume-Uni depuis 2018 : « C’est un moment de nouvelles rencontres, de nouvelles communications et de nouveaux départs. C’est un sommet plein de nouvelles ambitions. »

Lors de la conférence avec le Premier ministre britannique Rishi Sunak, Macron a souligné que les pays européens traitant des réfugiés et les pays où les réseaux de traite des êtres humains sont actifs doivent être impliqués dans la lutte contre ce phénomène, comme il l’a dit.

De son côté, le Premier ministre britannique a annoncé l’ouverture d’un nouveau centre de rétention pour demandeurs d’asile dans le nord de la France.

Sunak a confirmé lors de la conférence de presse qu’il y avait un nouveau centre de commandement regroupant 500 officiers supplémentaires pour effectuer des patrouilles conjointes sur les plages françaises, a-t-il précisé.

L’accord prévoit également un nouveau centre de coordination 24 heures sur 24 pour coordonner la réponse entre les agents de liaison permanents britanniques et les autorités françaises sur les traversées de petits bateaux, et un doublement des effectifs dans le nord de la France pour traiter les problèmes de traversée.

Le sommet de Paris a coïncidé avec la réunion des ministres de l’intérieur de l’Union européenne jeudi et vendredi à Bruxelles, qui a porté sur les questions d’asile et de migration irrégulière.

Le sommet intervient également après que Londres a présenté un nouveau projet de loi interdisant aux migrants en situation irrégulière – ou migrants en bateau, comme on les appelle – de demander l’asile.