Ce samedi, le palais de l’Elysée à Paris a assisté à l’investiture d’Emmanuel Macron pour un second mandat de président après avoir remporté l’élection il y a deux semaines.
L’événement a débuté par la proclamation des résultats officiels des élections par le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius.
Puis, dans une courte allocution, le président français a appelé à « agir sans relâche » pour rendre la France « plus indépendante ». Macron a également promis des mesures provisoires pour éviter une nouvelle escalade de la guerre de la Russie en Ukraine avant de continuer à se concentrer sur la promotion de la France et de l’Europe sur la scène mondiale.
« La prochaine fois sera le moment d’une action décisive pour la France et l’Europe », a déclaré Macron. Il a promis de « prendre des mesures préparatoires pour éviter une escalade après l’agression russe contre l’Ukraine ».
Macron s’est engagé à « agir sans relâche pour atteindre un objectif qui est que la nation devienne plus indépendante, vive mieux et construise nos réponses françaises et européennes aux défis du siècle ».
Macron s’est également engagé à trouver une « voie équitable » pour gouverner le pays et réduire les tensions sociales en faisant travailler le gouvernement et le parlement avec les syndicats, les associations et d’autres personnalités du monde politique, économique, social et culturel.
Macron a obtenu 58,5% des voix au second tour, devant sa rivale de droite Marine Le Pen, qui a obtenu 41,4% des voix.
Le Pen et Macron lors d’un débat télévisé le 20 avril
Le nouveau mandat présidentiel commence alors que le Parti socialiste français a conclu vendredi un accord d’alliance avec le parti d’extrême gauche France Fier de se présenter aux élections générales de juin pour refuser la majorité à Macron.
L’accord, conclu par les Verts et les communistes plus tôt cette semaine, serait la première fois que la gauche française s’unirait en 20 ans, mais cette fois avec France Fier aux commandes.
Les partis de gauche et de droite de tout l’éventail politique français tentent de forger des alliances pour tenter de gagner le parti de Macron, rebaptisé « Parti de la Renaissance », pour élire les députés à la chambre basse de la France lors des élections du 12 au 19 juin.
Un partisan de la gauche française hisse une banderole appelant à la nomination de Mélenchon au poste de Premier ministre
Macron a remporté un deuxième mandat le mois dernier mais a besoin d’une majorité au Parlement pour faire avancer des politiques qui incluent le relèvement de l’âge de la retraite à 65 ans contre 62 actuellement, une décision opposée par la gauche et la droite.
La coalition du bloc de gauche a émergé sous la direction du chef controversé du parti « France Fière », Jean-Luc Mélenchon, qui a raté le second tour de l’élection présidentielle française le mois dernier.
Mélenchon a terminé troisième au premier tour avec 22 % des voix. De son côté, la candidate socialiste à la présidentielle Anne Hidalgo n’a recueilli qu’environ 1,7% des voix.
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