Réalisateur tunisien en compétition pour la Palme d’Or

Cannes (France) (AFP) – La réalisatrice Kawthar Ben Hania raconte « La malédiction » qui s’est abattue sur la famille Olfa dans son film « Banat Intimité », projeté en compétition officielle du Festival de Cannes vendredi soir. C’est une femme tunisienne confrontée à la descente de deux de ses filles dans l’extrémisme et le terrorisme.

La réalisatrice de ‘De la main d’un gobelin’ (2017) et de ‘L’homme qui s’est vendu’ (2020) voulait que son film, qui concourt pour la Palme d’or de la 76e édition du Festival de Cannes, remporte un mélange de documentaire et de fiction. .

Pour le spectateur, c’est comme s’il regardait un documentaire sur les lieux d’un autre film, sur l’histoire de la tunisienne Olfa Hamrouni, dont le nom a fait le tour du monde en 2016 après avoir évoqué publiquement la question de l’extrémisme de leurs deux adolescents. filles Rahma et Ghufran. Les deux sœurs ont quitté la Tunisie pour combattre dans les rangs de l’État islamique en Libye, où elles ont été arrêtées. Le documentaire est mêlé au romancier. De manière particulière dans le film, la vraie Olfa dirige l’actrice qui interprète son rôle.Sa fille Aya supervise Al-Sheikhawi dans les rôles principaux des deux actrices qui incarnent les personnages de ses deux sœurs, Rahma et Ghufran, et le film expose des scènes après la vie. Au quotidien pour les filles, de l’enfance à l’adolescence. Dans le film, Ben Haniyeh utilise des extraits de journaux télévisés traitant de l’affaire.

La particularité de cette œuvre, qui est le cinquième long métrage de Ben Haniyeh, ne se limite pas à la forme, mais réside aussi dans le fond, que vise la réalisatrice tunisienne, qui concourt avec six autres femmes pour la Palme d’or. pour A travers les « Filles de l’intimité » à la recherche de la racine du problème.

Ben Haniyeh ne se concentre pas seulement sur les milieux privés, mais traite également de l’aspect politique, traitant de la nature patriarcale de la société qui opprime les femmes. Evoquant la révolution du jasmin et la montée des islamistes, Ben Haniyeh souligne que lui demander de porter le voile intégral ne pouvait cacher la familiarité qu’elle y voyait initialement comme un moyen de « protéger « l’honneur de ses filles ».

Mais elle a changé d’avis lorsque deux d’entre eux sont devenus des extrémistes et lui ont interdit de quitter la maison sans voile intégral.

Andrien Barre

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