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Conseiller culturel français d’Asharq Al-Awsat : « Music Feast » est le reflet du pluralisme linguistique

La musique reste un langage universel à travers lequel les gens de n’importe quel pays et nationalité peuvent communiquer. Ainsi, chaque année, le 21 juin, se tient la « Fête de la musique » pour couronner ce sens. Le Liban est l’un de ces pays qui ne manque pas l’occasion de célébrer cette occasion. Cette scène se diffuse à travers les activités du « Centre Culturel Français » dans les quartiers et les rues de Beyrouth et dans les régions. Du 16 au 24 juin, la musique résonnera dans tout le pays libanais, composée de tableaux entre pop, funk, électro et autres styles musicaux.

La France s’en tient aux fêtes depuis 23 ans. Cette tradition annuelle remonte à 1982 lorsque le ministre français de la Culture de l’époque, Jacques Lang, a créé un festival de musique qui est devenu un festival mondial célébré chaque année le 21 juin. Représentant un moment clé de la scène musicale libanaise, cet événement vise à promouvoir la pratique amateur en donnant l’opportunité à toute personne jouant d’un instrument de musique de se produire en public.

Quant au « Festival de musique » de 2023, il s’agit d’une invitation ouverte aux jeunes qui prend une direction sensiblement expansive, laissant une région libanaise sans surveillance et nourrie.

L’équipe « Blue Belpit » participe au festival (Centre Culturel Français)

À cet égard, Sabine Ciortino, conseillère culturelle et directrice du « Centre français » au Liban, a déclaré à Asharq Al-Awsat que la 23e édition du festival cette année est « une manifestation populaire ouverte à tous ».

Elle poursuit : « C’est aussi le festival des musiciens amateurs et professionnels qui partagent la même passion. C’est le retour à la vie qu’a voulu le (Centre Culturel Français), comme une communication renouvelée avec l’esprit festif qui lui est propre. Après des années difficiles marquées par la pandémie et la pierre, nous nous retrouvons. Je peux appeler ça un vrai festival que nous allons tenir pendant une semaine, du 16 au 24 juin.

Les célébrations commencent le 16 juin et s’étendent aux villes libanaises. Ils ont également lieu dans les marchés de l’ancienne ville de Byblos, ainsi que dans le parc municipal de Zahlé. Et il se produira avec sa tête le 17 de cette année dans la ville septentrionale de Qobayat, où résonnera la musique du groupe « Lamy », de la chorale Saint Maura et du quatuor vocal Joe Awwad.

De là, les mélomanes pourront profiter d’un concert de peintures « Sail » devant la citadelle de Baalbek le 17 juin, et de visites guidées de Beyrouth et de ses monuments dans des histoires accompagnées de oud, de bouzouki et de violoncelle.

Simultanément, trois concerts seront donnés par Khan Al-Franj à Sidon et Al-Hamam Al-Jadid et sa place, dont les vedettes sont Adam Zeftawi, Majd Humaidan et Tamara Qaddumi. Quant à la ville de Deir al-Qamar, la « fête de la musique » s’ouvrira à son meilleur le soir du 17 juin avec la chorale de Notre-Dame de la Colline, Carl Bou Regily et l’équipe de « Police Volour ».

En mai dernier, le centre culturel français a organisé un concours de musique intitulé « Un point de départ », à propos duquel Ciortino a déclaré à Asharq Al-Awsat : « C’est une initiative que nous avons créée pour soutenir les jeunes mélomanes et les encourager. » Quatre équipes ont été choisies pour participent aux festivités : Jo Pretzel, Tamara Kaddoumi, Atom et Julia Jean-Baptiste.

Tamara Qaddumi donne des concerts dans plusieurs villes libanaises (Centre Culturel Français)

Interrogée sur les bénéfices de la Fête de la Musique de cette année, elle répond : « Le centre a nourri divers talents libanais et français. » Nous avons également voulu que cette version reflète le pluralisme linguistique au pays des cèdres. Nous lui avons donné l’opportunité de chanter en arabe, en français et en anglais.

La ville de Tripoli, pour sa part, fête l’Aïd le 18 juin. Tamara Qaddumi, Salwa Jaradat et l’équipe rouge se produiront sur la place El Mina.

Le 23 juin, le « Festival de musique » poursuivra son périple, atteignant les villes du nord d’Ehden et les villes du sud de Nabatiyeh. Les habitants de la ville méridionale de Tyr célèbrent l’occasion avec l’équipe musicale des Forces internationales Adam Zeftawi et l’équipe de Blue Beirut.

L’objectif de la « fête de la musique » est d’être au plus proche de toutes les régions. Il offre aux habitants de nombreux villages et villes la possibilité de profiter de concerts gratuits et de découvrir des talents musicaux émergents et des compétences dans la mise en valeur de différents styles.

La plus grande fête organisée par le « Centre culturel français » se tiendra à Beyrouth le 24 juin. Dès cinq heures de l’après-midi, la cour extérieure du « Forum de Beyrouth » ouvre ses portes pour le recevoir. Sur une scène centrale, plusieurs musiciens et chanteurs donneront un concert qui oscille entre rock, pop froide, électro et autres.

Une indication que près de 700 villes et 120 pays à travers le monde célèbrent la « Fête de la Musique ». Comme au Liban, il inonde également d’autres capitales dont le Mexique, l’Italie, la Russie, l’Australie, le Canada, l’Amérique, le Japon, la France et d’autres.

Lors de sa 23e édition, le Liban fera partie des pays qui le célèbrent en grand puisque les 50 concerts se dérouleront dans quelque 11 villes et villages s’étendant du nord au sud.

Léone Duchamps

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