16/06/2023–|Dernière mise à jour : 16.06.202311h49 (heure de La Mecque)
Bien que six décennies se soient écoulées depuis que l’Algérie a obtenu son indépendance de l’occupation française, les dossiers de l’héritage colonial entre les deux pays demeurent, et peut-être que le dossier des essais nucléaires est l’un des vestiges les plus importants et les plus dangereux de cet héritage, surtout depuis le sort de les habitants des Régions engagés dans ces expérimentations persistent à ce jour, tandis que Paris poursuit sa politique habituelle de déni et refuse d’assumer ses crimes.
Les rêves nucléaires de la France ont commencé avec le général Charles de Gaulle en octobre 1945, deux mois seulement après le largage des bombes américaines sur Nagasaki et Hiroshima au Japon. Ton temps, publié Le général français a ordonné la création d’une province française de l’énergie atomique dans le but de produire la bombe atomique, ce qui, selon lui, était la seule garantie que Paris pourrait rester indépendant au milieu de la guerre froide. Ce processus a comporté trois phases entre 1945 et 1960 et une fois terminé, la France avait besoin d’une grande salle pour tester le résultat final de l’arme sur laquelle elle travaillait depuis une décennie et demie, et son choix s’est porté sur le désert d’Algérie.
Le général « Charles Elguey » visite alors les zones candidates pour sélectionner le lieu « le plus adapté » pour mener les premières expérimentations et produit un rapport technique concluant que la région de Tanzirouft au sud du pays est la plus adaptée pour soutenir les activités nucléaires françaises. Les expériences proprement dites commencent le 13 février 1960, lorsque l’armée française fait exploser la première bombe atomique, quatre fois plus puissante que la bombe larguée par Washington sur la ville japonaise d’Hiroshima.
Après cela, les expériences françaises se sont poursuivies, atteignant 57, au cours desquelles 17 bombes atomiques ont explosé. Après 15 ans de travail acharné, la France réussit enfin à se doter de ses armes, mais les effets désastreux des expériences françaises se faisaient également sentir, et ces effets touchaient également les soldats français, qui participaient eux-mêmes aux expériences, mais étaient plus étendus et eu des résultats désastreux certainement la proportion d’Algériens.
Perdu estimé Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme. Le nombre de personnes qui ont rencontré des problèmes dus à ce rayonnement est d’environ 24 000, inclus 150 prisonniers algériensIls ont été libérés de la prison de Sidi Bel Abbes pour avoir utilisé des rats expérimentaux, après avoir été attachés près du site de l’explosion, pour étudier leur comportement face à la grande quantité de rayonnement nucléaire auquel ils ont été exposés. D’autres sources algériennes ont indiqué que le nombre de victimes avait été atteint 30 mille Au moins une personne exposée à des maladies causées par la radioactivité.
Dans la vidéo jointe par ChampNous examinons les scènes du crime tacite de la France dans le désert algérien, ses ramifications à long terme et le déni de responsabilité de Paris. Après tout ce temps, la France n’a fait que se rattraper algérien Seuls parmi les victimes des essais nucléaires, alors que l’indemnisation du reste reste un rêve impossible puisque les procédures françaises ne permettent pas d’accepter les dossiers des personnes qui n’ont pas elles-mêmes participé aux essais, comme le font un grand nombre d’Algériens, ceux qui vivent dans des circonstances difficiles souffrant de cancer ou de malformations physiques ne pourront pas prouver que ce qui les attend est dû aux essais nucléaires qui ont eu lieu dans les années 1960.
L’Algérie demande toujours aux autorités françaises d’indemniser les victimes et de divulguer les archives de ces essais nucléaires, après que le ministère français de l’Armée ait précédemment reconnu le déversement de camions et de certains équipements militaires utilisés dans les essais algériens, mais ces demandes ne résonnent pas, tant que le dossier est toujours dans le tiroir de l’Elysée, comme c’est le cas pour nombre de dossiers ouverts entre les deux pays.
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