01/07/2022–|Dernière mise à jour : 01/07/202214h57 (La Mecque)
L’agence de presse iranienne a cité l’ambassadeur iranien aux Nations Unies, Majid Takht Ravanchi, disant que Téhéran avait agi sérieusement dans les pourparlers de Doha à un moment où l’Union européenne insistait sur la nécessité de finaliser un accord dès que possible.
Rawangi a qualifié les pourparlers de Doha de positifs et a confirmé que son pays serait en contact avec le coordinateur de l’Union européenne pour le prochain cycle de pourparlers.
L’ambassadeur a déclaré que Téhéran a demandé aux États-Unis des « garanties objectives et vérifiables » et a déclaré qu’une fois que les autres parties auront pleinement et effectivement rempli tous leurs engagements, son pays annulera immédiatement toutes les mesures qu’il a prises après l’accord de retrait de Washington de 2015.
Dans le même contexte, le chef de l’Agence iranienne de l’énergie atomique, Mohammad Eslami, a déclaré que la contrepartie aux récentes négociations nucléaires avait rouvert le dossier sur les dimensions militaires du programme nucléaire iranien, malgré la clôture précédente du dossier.
Islami a ajouté dans un discours qu’il espère que l’équipe de négociation iranienne, avec ses arguments solides concernant les activités nucléaires de Téhéran, sera en mesure de lever les sanctions contre l’Iran et de mettre le pays sur la voie du développement, comme il l’a dit.
Eslami a confirmé que le programme nucléaire de l’Iran s’était révélé pacifique à l’Agence internationale de l’énergie atomique, malgré ce qu’il a appelé « les allégations d’unité sioniste ».
Quant aux États-Unis, lors d’une réunion du Conseil de sécurité sur l’accord nucléaire, ils ont exprimé leur inquiétude face aux récentes mesures de l’Iran, affirmant qu’elles compromettent la surveillance de l’Agence internationale de l’énergie atomique.
Richard Mills, l’ambassadeur adjoint des États-Unis aux Nations Unies, a déclaré qu’un accord pour revenir à l’accord sur le nucléaire ne pourrait être conclu que si l’Iran renonçait aux demandes qui ne relèvent pas de l’accord.
Ne jamais franchir la ligne d’arrivée
De son côté, le représentant de l’Union européenne aux Nations unies, Olof Skoog, s’est inquiété de la possibilité de ne pas parvenir à un accord sur le retour à l’accord nucléaire avec l’Iran.
Après plus d’un an de négociations, selon Skoog, il est nécessaire de conclure un accord et de commencer sa mise en œuvre au plus vite.
Le commissaire européen aux Affaires étrangères, Josep Borrell, a également déclaré que l’accord nucléaire avec l’Iran devait être conclu le plus tôt possible.
Borrell a ajouté dans un tweet qu’après plus d’un an de négociations, il y avait un risque que la ligne qu’il appelait la ligne d’arrivée ne soit pas franchie et a appelé à la pleine mise en œuvre de l’accord.
Les délégués du Conseil de sécurité de la France, de la Grande-Bretagne et de l’Union européenne ont exhorté l’Iran à mettre un terme à l’escalade et à revenir à une pleine coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique.
Et les trois délégués, dans une déclaration lue par le délégué français Nicolas de Rivière, ont appelé Téhéran à accepter l’offre, qui est sur la table depuis mars dernier, de revenir pleinement à l’accord nucléaire.
Pour sa part, Dmitry Polyansky, représentant adjoint de la Russie auprès des Nations unies, a déclaré que la politique de pression de Washington sur l’Iran est la principale cause des problèmes actuels liés à l’accord sur le nucléaire.
Polyansky a ajouté que Moscou soutenait sincèrement les négociations pour reprendre la mise en œuvre de l’accord dans le cadre convenu.
Il convient de noter que l’Iran a annoncé qu’il était en contact avec le coordinateur de l’Union européenne sur la prochaine phase des pourparlers nucléaires.
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