Quelle direction extérieure pour le Hezbollah après le tournant français ?

Depuis l’initiative française du président français Emmanuel Macron et sa rencontre avec les dirigeants libanais après l’explosion du port, le Hezbollah a établi un nouveau niveau de coopération qui s’appuie sur le soutien extérieur et s’appuie sur lui pour façonner les politiques intérieures. La France a traité le parti sur un pied d’égalité, avec des partis traditionnellement identifiés à la politique française, puis en priorité en reconnaissance de sa position avancée, mettant en lumière une scène inconnue de sa politique étrangère. Certaines personnalités françaises, travaillant dans le domaine de la sécurité et de la diplomatie à Beyrouth et à Paris, ont contribué à renforcer ces liens et à élargir les canaux de dialogue et de coordination, notamment entre le Hezbollah et le gouvernement Macron, sans que cette ouverture ne se limite à une ouverture interne. consensus parmi les partis politiques actifs rencontrés ou chiffres. Cet élargissement du dialogue entre les deux partis a marqué certaines clés du Vatican avant d’être recalibré, et a donné au parti une large marge d’expansion dans son mouvement interne et externe au cours des deux dernières années. Alors que le parti est bien conscient du rôle limité de la France dans la région et au Liban, et que Washington est prêt à freiner son élan à tout moment, il parle de volte-face de la France dans la définition depuis la visite de Macron à Beyrouth dont profite la direction sa politique envers les partis internes. Le vide présidentiel et l’initiative du président et du gouvernement, ainsi que la présentation du chef du mouvement Marada, Suleiman Franjieh, comme candidat à la présidentielle, tout cela prouve l’impression que la France est du côté du parti, malgré tous les ressentiments français internes à l’équipe de l’Elysée, aboutissant finalement à l’affectation en mission de l’ancien ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian. Le Hezbollah libanais restait confiant que Paris n’abandonnerait pas Franjieh. Et un peu de diplomatie au Liban a contribué à créer cette impression, peu convaincu par le parti que la simple nomination de Le Drian avant même qu’il n’atterrisse au Liban signifiait que l’équipe de Franjieh avait changé. Cependant, le nœud n’est pas seulement du côté de Franjieh en tant que candidat, il le dépasse également, laissant un point d’interrogation sur l’avenir de la relation de la France avec le Hezbollah sous une forme plus large que la présidence. Si Paris n’a pas abandonné le dialogue avec le parti comme politique générale, certains craignent que ce basculement, pourtant limité jusqu’ici au nom du candidat soutenu par le Hezbollah, ne commence à avoir des conséquences.

Le paradoxe du parti apparaît à ce stade, où son regard extérieur peut être influencé par la France, qui a joué le rôle de médiateur dans le quintette. Et il était habitué à une diversité de la scène extérieure selon les circonstances de l’étape, à travers des canaux de communication auparavant avec l’Allemagne puis avec le Qatar pendant les deux phases de la guerre de juillet et des accords de Doha, ainsi que d’autres actes régionaux. Quant aux derniers mois de calme saoudo-iranien, il ne semblait pas y avoir beaucoup de place pour le rôle du Hezbollah. Et avec les pourparlers sur l’accord retirés des délibérations et son impact limité au Yémen, il n’est pas possible de s’appuyer sur des accords entre parties au niveau régional. De plus, le Qatar, qui court-circuite le rôle de Paris, que ce soit avec une couverture américaine ou saoudienne, ne rencontre pas actuellement le parti sur les mêmes idées concernant le Liban.
Pendant cette période où le parti tend à accepter le changement en France, son orientation se déplace vers l’extérieur, au-delà de la présidence de la république, si bien que la question méridionale devient la plus importante. Ici, les principaux acteurs de l’arène extérieure alternent entre les États-Unis et les Nations Unies, laissant la carte du Sud et de ses branches plus ouverte à l’entrée de nouveaux acteurs sur toute la ligne.

Depuis la visite de Macron à Beyrouth, le Hezbollah a profité de la rotation française pour définir sa politique vis-à-vis des partis internes

Juste avant le renouvellement des forces armées internationales, il y a plus d’un mois, on parlait d’une armée de l’air américaine parlant d’un moment important dans le renouvellement des forces armées internationales et de ce qu’elles font cette année après les manœuvres du Hezbollah et l’assassinat de Le Hezbollah pourrait transporter un soldat irlandais. L’avertissement américain est venu au moment où le Liban se préparait pour la session électorale du 14 avril, la force internationale et les nouvelles informations qu’elle pourrait contenir. Cependant, le parti adopte une position complètement différente, car les événements des dernières semaines tirent un nouvel avenir pour son rôle dans les virages extérieurs de la variété des différents développements dans le sud. Il laisse également place à la lumière sur les possibles chevauchements des rôles des Nations Unies et des États-Unis en ce qui concerne l’avenir de la situation au Sud dans toutes ses composantes. Ce n’est pas le bilan de la banque centrale qui a bloqué l’élection présidentielle, ni les affrontements entre candidats sur deux projets différents. Ce qui se passe dans le Sud n’était pas de son temps et le rôle du parti en cela dépasse le cadre local étroit. La même chose s’est produite avec le Naval Marker, progressivement supprimé, mais qui restera un événement qui s’impose à tous les développements du sud, rétablissant la position extérieure du parti d’un point de vue très différent et orientant l’attention dans une autre direction. J’attends un compte rendu plus clair de la façon dont les prochains jours et semaines vont se dérouler, apportant potentiellement de nombreux documents importants sur la table.

Édith Desjardins

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