Des chercheurs de Microsoft ont déclaré jeudi avoir découvert ce qu’ils pensent être un réseau de faux comptes de réseaux sociaux sous contrôle chinois visant à influencer les électeurs américains en utilisant l’intelligence artificielle.

Un porte-parole de l’ambassade de Chine à Washington a déclaré que les allégations contre son pays selon lesquelles il utilisait l’intelligence artificielle pour créer de faux comptes sur les réseaux sociaux étaient « truffées de préjugés et de spéculations malveillantes » et que la Chine appelait à une utilisation sûre de l’intelligence artificielle.

Microsoft a déclaré dans un nouveau rapport de recherche que les comptes de réseaux sociaux faisaient partie d’une opération présumée des médias chinois. La société a déclaré que la campagne présentait des similitudes avec des activités que le ministère américain de la Justice attribuait à un « groupe d’élite au sein du ministère (chinois) de la Sécurité publique », a rapporté Reuters.

Les chercheurs n’ont pas fourni de détails sur les plateformes de médias sociaux, mais les captures d’écran présentées dans leur rapport montraient des publications provenant de ce qui semblait être sur « Facebook » ou « X » (anciennement « Twitter »).

Le rapport souligne l’atmosphère tendue qui règne sur les réseaux sociaux alors que les Américains se préparent à l’élection présidentielle de 2024.

Le gouvernement américain a accusé la Russie d’interférer dans les élections de 2016 par le biais d’une campagne secrète sur les réseaux sociaux et a mis en garde contre les tentatives ultérieures de la Chine, de la Russie et de l’Iran d’influencer les électeurs.

Le rapport ne fournit qu’un nombre limité d’exemples d’activités récentes et ne précise pas comment les chercheurs attribuent ces contributions à la Chine.

Un porte-parole de Microsoft a déclaré à Reuters qu’un chercheur de l’entreprise avait utilisé un « modèle d’attribution de branchement » basé sur « des preuves techniques, comportementales et contextuelles ».

La société a déclaré que la campagne avait commencé à utiliser l’intelligence artificielle générative vers mars 2023 pour créer du contenu politiquement chargé en anglais et « simuler les électeurs américains ».