L’appareil combine des technologies de surveillance aérienne et visant des objets volants.
Israël tente de persuader les puissances occidentales, dont les États-Unis et la France, de suspendre les efforts visant à relancer l’accord de 2015 sur le programme nucléaire iranien, dont Washington s’est retiré en 2018 sous Donald Trump.
Ce combat se déroule au niveau du renseignement, dans des attaques électroniques et en mer, en plus de l’espace aérien avec des frappes de drones, tandis que début juillet, le Hezbollah a fait voler d’autres avions près d’un gisement de gaz en mer Méditerranée que le Liban considère comme faisant partie des eaux contestées avec Israël.
« Nous construisons un excellent partenariat avec d’autres pays de la région, y compris des accords de défense aérienne », a récemment déclaré le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz.
Mercredi, l’armée israélienne a montré à Biden des séquences vidéo de drones interceptables par le système de défense Iron Dome et l’Iron Beam utilisant la technologie laser.
« Le faisceau de fer commencera à fonctionner dans les prochaines années et sera au sol à côté du dôme de fer », a déclaré à l’AFP Daniel Gold, directeur de recherche au ministère israélien de la Défense.
Selon Gold, « Les deux systèmes sont complémentaires et fonctionneront de concert avec l’esprit de l’Iron Dome tout en prenant des décisions de commandement et de contrôle dans le temps imparti quant à qui effectuera l’interception laser ou la mission du système. »
« Si l’Iran a une armée de l’air dépassée, ses drones sont modernes », déclare Uzi Rubin, spécialiste des systèmes de défense antimissile à l’Institut de stratégie et de sécurité de Jérusalem.
Rubin pense que « la technologie laser aura une plus grande capacité que les missiles pour intercepter les drones ».
Le Conseil européen des relations internationales a noté que « l’Iran tente de s’affirmer comme une superpuissance de drones dans la région et a constitué une grande flotte de ces drones pour compenser l’aviation héritée souffrant de décennies de sanctions ».
Ces derniers mois, l’armée israélienne a annoncé l’interception de deux drones iraniens en mars 2021, les trouvant armés et se dirigeant vers la bande de Gaza.
Rubin explique que « les drones ne sont pas faciles à intercepter car ce sont de petits objets volant à basse altitude et à basse vitesse alors qu’ils utilisent des radars pour détecter des cibles rapides comme des missiles ».
Israël développe son propre système anti-missile à base de laser, combinant les techniques de surveillance aéroportée et laser de l’armée pour cibler tout objet volant, et le tout pour quelques dollars par sortie, contre environ 50 000 dollars pour le système « Iron Dome » actuellement utilisé contre les contre-missiles.
Rubin note que « cette technologie laser est plus utile contre les drones que contre les missiles ou les missiles, et n’est actuellement financée que par Israël, pas les États-Unis », le principal allié de financement d’Iron Dome d’Israël.
Israël craint que l’Iran ne fournisse des centaines, voire des milliers de drones à ses alliés dans la région, et dans ce cas, l’attaque est-elle la meilleure défense ?
En mars, les médias israéliens ont rapporté une attaque israélienne contre une installation de stockage de dizaines de drones armés en Iran.
Mais plus tard en mai, la télévision d’État iranienne a montré pour la première fois des images d’une base souterraine fortifiée pour les drones de l’armée.
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