Le porte-parole de l’armée israélienne, Avichai Adraee, a annoncé mercredi la destruction de deux sites au Liban après « qu’une tentative de tir d’un missile antichar depuis là vers le territoire israélien ait été détectée ».
L’armée israélienne a également attaqué, comme l’a confirmé Adraee dans son rapport.
L’Agence nationale de presse libanaise a cité des déclarations du Hezbollah annonçant le bombardement d’environ sept sites et centres militaires israéliens en divers points le long de la frontière sud du Liban avec Israël et a parlé de « victimes ».
Le porte-parole de l’armée israélienne a rapporté que plusieurs grenades antichar avaient été tirées depuis le sud du Liban vers les zones frontalières de Manara et Ras al-Naqoura. Il a également confirmé que l’armée israélienne a attaqué les sources de tirs et attaqué les infrastructures du Hezbollah sur le territoire libanais.
L’agence de presse officielle libanaise a confirmé que des obus israéliens sont tombés sur la route principale de la ville de Mays al-Habal, près de l’hôpital gouvernemental, ainsi que dans la zone d’Al-Bayad entre les villes d’Alma Al-Shaab et d’Al-Dhahira. selon le correspondant d’Al-Hurra dans le nord d’Israël, des tirs d’artillerie israéliens ont été signalés sur plusieurs axes. Cibles dans le sud du Liban, notamment les fermes de Shebaa.
L’armée israélienne a également annoncé mercredi l’élimination d’un groupe qui avait tiré des obus de mortier sur son territoire depuis le Liban, a rapporté l’Agence France-Presse.
Aujourd’hui mercredi, les sirènes ont retenti dans le nord d’Israël où, selon l’armée, « neuf obus ont traversé le territoire libanais en direction d’Israël ».
Dans un développement remarquable, les soi-disant « Forces Fajr – la branche militaire du groupe islamique » ont pris la responsabilité de diriger des attaques à la roquette sur des sites israéliens pour la première fois depuis l’escalade des tensions à la frontière libano-israélienne, a-t-elle déclaré, « des coups directs ».
Selon le communiqué de l’Agence nationale de presse libanaise, cet attentat est intervenu « en réponse aux bombardements israéliens contre des civils et des journalistes dans le sud du Liban » et menace « davantage ».
Selon l’AFP, les affrontements à la frontière israélo-libanaise depuis le 7 octobre ont fait une vingtaine de morts côté libanais, pour la plupart des combattants, ainsi qu’un journaliste de Reuters et deux civils. Selon l’agence, au moins trois personnes ont été tuées du côté israélien.
Les développements militaires à la frontière sud du Liban avec le nord d’Israël ont pris une tendance à l’escalade depuis qu’ils ont éclaté en relation avec l’attaque du Hamas contre Israël le 7 de ce mois, alors que la communauté internationale craint une extension du conflit entre les deux « Hezbollah » libanais. qui est soutenu par l’Iran et l’armée israélienne.
Les inquiétudes concernant la situation au Liban et la possibilité d’une extension du conflit augmentent à mesure que plusieurs pays lancent des avertissements de plus en plus sévères à leurs citoyens au Liban, les appelant à quitter immédiatement le territoire libanais.
Aujourd’hui, l’Arabie saoudite s’est jointe à la France, aux États-Unis d’Amérique, au Koweït, à la Grande-Bretagne et au Canada pour appeler leurs citoyens à ne pas se rendre au Liban et à laisser immédiatement derrière eux ceux qui se trouvent sur le territoire libanais.
En échange, l’ambassade américaine à Beyrouth a appelé ses citoyens « à ne pas se rendre au Liban » via son compte Twitter. Mercredi, elle a ajouté via son compte sur la plateforme « X » : « Nous recommandons aux citoyens américains au Liban de prendre les dispositions appropriées pour quitter le pays. Les options commerciales restent disponibles pour le moment. Nous recommandons aux citoyens américains qui choisissent de ne pas partir de préparer des plans d’urgence en cas d’urgence.
L’aéroport de Beyrouth connaît une surpopulation due au trafic de départ, tandis qu’au sud du Liban, on constate un mouvement de déplacement des villages frontaliers vers les zones intérieures les plus éloignées des affrontements et des hostilités, et des déplacés vers les villes de Tyr et Sidon, jusqu’à Beyrouth et d’autres Libanais. Régions.
Suite à un plan et à une demande du ministère israélien de la Défense, Israël a également commencé à évacuer des milliers d’habitants de 28 villes du nord du pays situées à moins de deux kilomètres de la frontière libanaise à la suite d’affrontements à la frontière.
Le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, a déclaré mardi : « Nous sommes en alerte et vigilance dans le nord. Si le Hezbollah commet une grave erreur, nous réagirons avec une grande force.»
De son côté, le gouvernement libanais a averti hier mardi que les attaques israéliennes sur le sud du Liban menaçaient d’ouvrir un front à la frontière, selon Reuters.
Le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a déclaré que les attaques israéliennes contre les zones frontalières, les villages et les villes libanaises étaient « des actions qui jettent de l’huile sur le feu, violent de manière flagrante la résolution 1701 et polluent l’atmosphère, ce qui pourrait provoquer l’incendie du front ». difficile à contenir », et a appelé à son arrêt.
Depuis le 7 octobre, on assiste à une escalade quotidienne des hostilités et des actions militaires entre les deux parties à la frontière libano-israélienne, la plus violente depuis des années, à la suite de la guerre qui a éclaté entre le Hamas et Israël, au cours de laquelle des bombardements mutuels , des violations dans les airs et des tentatives d’infiltration au sol ont été enregistrées, outre des affrontements armés dont la fréquence est devenue quotidienne et plus intense.
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