Il a été récemment confirmé que la transformation de l’Union européenne en un acteur international unifié et indépendant des États-Unis est une sorte d’illusion, comme en témoignent de nombreux faits et crises de dimension stratégique au cours des dernières décennies, par exemple les guerres en l’ex-Yougoslavie à la guerre en Ukraine. Mais le positionnement actuel de ses pays sur le front de guerre israélo-américain contre le peuple palestinien n’en constitue pas moins un tournant historique par son importance et les conséquences qui en découlent. L’Europe n’était pas un acteur stratégique, mais elle souhaitait, ou certains de ses pays souhaitaient, se différencier de la politique américaine sur de nombreuses questions dans notre région, même si cette question concerne la publication et la compilation de déclarations et rien du tout. encore limitée.
Le rappel du « droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’établissement d’un État indépendant » et la condamnation de « la réglementation coercitive et du changement de situation » ainsi que de « l’usage excessif de la force » contre les civils ont été parmi les déclarations déclarées. Les constantes des positions des pays européens agissant en tant que parti depuis des décennies voulaient adhérer aux valeurs universelles et à la loi. Résolutions internationales et onusiennes sur le conflit arabo-sioniste. Aujourd’hui, tout est fini. Politiquement, diplomatiquement, en termes de sécurité et peut-être demain aussi militairement, la participation à l’agression israélo-américaine contre Gaza, qui jusqu’à ce jour et avant que les troupes d’occupation sionistes ne commencent l’invasion terrestre, a pour caractère principal un massacre de civils doit précéder il. Les positions européennes, telles qu’elles ont été démontrées par exemple, mais non exclusivement, lors du « Sommet du Caire » et dans le discours du Représentant permanent de la France auprès des Nations Unies, s’apparentent à une participation directe à ce massacre en utilisant ce prétexte pour mener une politique La nécessité de « combattre le terrorisme » sert de couverture à sa poursuite. L’Europe a ouvertement rejoint le camp des ennemis des Palestiniens, des Arabes et des musulmans.
À ce stade, les responsables israéliens n’ont pas caché les objectifs de leur guerre contre Gaza. Le plus franc d’entre eux était le général de réserve Giora Eiland, qui a déclaré dans un article paru dans le journal Yedioth Ahronoth que « la seule option pour Israël est de transformer temporairement ou définitivement Gaza en un endroit inhabitable ». un moyen nécessaire pour atteindre les objectifs de la guerre… Gaza est en train de devenir un endroit où aucun être vivant ne peut vivre. » Une confession franche et claire d’un dirigeant israélien qui élimine la moindre confusion sur la vérité de ce qui se passe. Cela n’a pas empêché les pays européens participant au « Sommet du Caire » tenu il y a deux jours de faire une déclaration finale en refusant d’appeler à un cessez-le-feu malgré l’insistance des parties arabes présentes au sommet. qui sont traditionnellement classés comme « amis et partenaires » par The First. L’entretien accordé par le Représentant permanent de la France auprès des Nations Unies, Nicolas de Rivière, à Al Jazeera a montré à quel point son pays était attiré par la position israélienne lorsqu’il voyait qu’« Israël a le droit de bombarder les terroristes du Hamas ».
Après la bataille de Gaza, la Méditerranée ne restera plus un champ de communication et d’interaction entre ses deux côtes, mais deviendra plutôt une ligne de démarcation entre deux mondes hostiles.
Dans de tels cas, il est inutile de souligner que la plupart des personnes délibérément tuées par Israël à Gaza étaient des civils. Les pays coloniaux, même s’ils ont été d’anciens colonisateurs, comme c’est le cas des « pays des Lumières, Voltaire et Molière », savent par leur expérience historique que les guerres contre les mouvements de libération nationale sont principalement dirigées contre leur incubateur social, à savoir la population totale. du pays colonial. La France a tué un million et demi d’Algériens, pour la plupart des civils, à cause de bombardements destructeurs généralisés, de l’utilisation du napalm, des déplacements et de la famine. Eux et d’autres pays européens, dans la période qui a suivi l’élimination du colonialisme direct des pays arabes et islamiques, ont tenté de faire oublier à ces pays leur passé sombre et criminel en parlant de reconstruire les relations entre « les deux rives de la Méditerranée ». La base parlait de « l’égalité, du respect mutuel et des intérêts communs » et de la séparation des positions américaines les plus dures. Ses efforts pour contribuer politiquement, médiatiquement, sécuritairement et peut-être aussi militairement à la guerre israélo-américaine ont rafraîchi la mémoire des peuples de la région arabo-islamique de leur histoire et du lien entre celle-ci et leur présent.
Qui ne s’en est pas souvenu en voyant la comparaison occidentale entre le « Hamas » et « l’EI », une autre comparaison faite par le Premier ministre français Guy Mollet lors de l’agression tripartite contre l’Égypte entre le président Gamal Abdel Nasser et Adolf Hitler ? « Hitler est sur les rives du Nil », a déclaré Mollet. Une ligne graphique relie Mollet à Emmanuel Macron, Olaf Scholz et Giorgia Meloni. Après la bataille de Gaza, la Méditerranée ne restera plus un espace de communication et d’interaction entre ses deux rives, mais est devenue une frontière de séparation entre deux mondes hostiles. Pas bien, s’il te plaît, va vers l’ouest. Se diriger vers l’est et le sud est la solution !
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