Ces manifestations, organisées à l’invitation de neuf syndicats de retraités, réclament une augmentation « immédiate » des retraites de 10 pour cent en 2024.
Selon les données syndicales, les retraités ont perdu au moins 10 % de leur pouvoir d’achat depuis 2017, année de la première élection du président français Emmanuel Macron.
Les entrepreneurs accusent le gouvernement d’Elizabeth Bourne de n’avoir « pas pris en compte l’inflation actuelle » malgré les « lettres officielles ». Les retraites de base n’ont pas été augmentées en 2024, alors que l’inflation moyenne a atteint 5,8 % au cours des douze derniers mois.
Selon les médias locaux, plus de 150 personnes se sont rassemblées à Paris, tandis que les villes de Rouen, Tours, Le Havre, Limoges, Orléans, Clermont-Ferrand, Perpignan et Evreux ont organisé des marches avec des centaines de manifestants pour exiger des retraites plus élevées.
L’inflation en France s’est établie à 4,9% sur un an en septembre dernier, selon une estimation publiée par l’Institut national de la statistique et des études économiques.
Même si les prix des denrées alimentaires augmentent moins vite, les prix de l’énergie recommencent à augmenter. Il a augmenté de 11,5 pour cent en un an.
A noter que la réforme des retraites, impopulaire auprès des Français, a été publiée au Journal officiel mi-avril, après que la plupart des dispositions du texte aient été approuvées par le Conseil constitutionnel. La réforme comprend une mesure importante qui envisage de relever l’âge de la retraite à 64 ans.
Les syndicats qualifient cette réforme de « violente, injuste et injustifiée », qui a conduit à une mobilisation généralisée et à des manifestations massives dans tout le pays, dont certaines ont comporté des violences et des grèves avec de graves perturbations dans plusieurs secteurs clés, notamment les transports, l’énergie et l’éducation.
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