En Algérie… un nouveau Premier ministre pour une vieille politique gouvernementale

Ayman Abdel Rahman, le Premier ministre algérien déchu, a mené une intervention dans un complexe africain des droits de l’homme dans la capitale algérienne le 7 novembre, mobilisant les derniers vestiges de vernis laissés par son expérience gouvernementale inactive, aussi intelligents qu’il plaisait à son président. , M. Abdelmadjid Tebboune… Dans son discours, les pratiques juridiques et diplomatiques du gouvernement algérien apparaissent très élégantes. Sa capacité à améliorer la grammaire était telle qu’il a déclaré que l’Algérie s’était engagée à « réaliser la paix et la sécurité dans son environnement et aux niveaux régional et international en adoptant une approche basée sur la non-ingérence dans le « … C’est un niveau plus élevé ». de mensonges complets… Lui-même n’y croit pas, et il sait que quiconque l’entend ou le lit ne le croira pas… Peut-être que ce qu’il a dit était, entre autres raisons, une « raison » pour son renvoi de ses fonctions. de Premier ministre du gouvernement algérien, peut-être… parce qu’il est originaire de la zone régionale d’Algérie. …son différend qui dure depuis des décennies avec le droit national marocain à l’unité de son territoire et à la marocanité de son Sahara, qui est réfuté par la pratique déclarée du régime algérien… La diplomatie du régime et son artefact séparatiste le réaffirment aux oreilles internationales, qu’il rejette les résolutions du Conseil de sécurité et s’abstient de poursuivre la voie de résolution pacifique qu’il appelle de ses vœux, à travers des négociations directes entre les quatre parties au conflit du Sahara marocain, pour parvenir à une solution pacifique, durable, juste, réaliste et consensuelle … ce qui signifie passer de la logique du conflit à la logique de la réconciliation, en la limitant à une formule garantissant une paix et une sécurité durables dans la région… Quant à l’ingérence dans les affaires intérieures marocaines, c’est ce qu’a fait le régime algérien. et il le fait depuis avant 1975… L’ancien Premier ministre a dit ce qu’il rejette, explicitement, à l’origine et avec l’intention de son régime et de son gouvernement. . C’est peut-être la forme de la déclaration qui a rempli la « coupe » de la décision de le licencier et l’a accéléré… Il était sur le point d’être limogé… parce que le régime avait besoin de ceux qui le tiendraient pour responsable des problèmes sociaux et sociaux. Crise économique qui dure depuis des années… surtout cette année avant les élections présidentielles, au cours desquelles M. Tebboune semble être le plus satisfait des généraux de la direction politique du pays… Le pauvre M. Ayman Abdel Rahman a un un voyage solitaire l’attend, où il doit supporter le fardeau de l’échec. Le régime dans lequel il n’était que Premier ministre se contenterait si l’affaire se limitait à l’impliquer dans ces échecs n’était qu’un prétexte et un stratagème.

Sans craindre que le remplacement de M. Ayman Abdel Rahman par M. Nadhir Arbawi comme Premier Ministre de l’Algérie soit mal interprété, il est concevable que le successeur répète ce que son prédécesseur a fait… avec le même vernis et les mêmes mensonges, notamment quand il s’agit de décrire les pratiques du régime algérien en matière de droits de l’homme et son obsession diplomatique… c’est de la politique et une calomnie envers le consumérisme. En interne… Et le gouvernement là-bas, dans les sphères interne et externe, ne se soucie pas de la vérité, car elle est nocive et douloureuse dans toutes les sphères de la vie, de la fourniture de la nourriture nécessaire au manque de travail, de logement, de santé. , libertés… aux échecs et aux déceptions dans… La gestion diplomatique des relations extérieures de l’Algérie au niveau bilatéral (ex. Espagne, France, États sahélo-sahariens) ou multilatéral (ex. Nations Unies et la Ligue arabe) … Et M. Nadhir Arbawi, qui est passé du poste de directeur du bureau présidentiel au rang de premier ministre, n’a pas beaucoup de marge pour cela. Le temps, même s’il a la volonté d’améliorer ou de renouveler le discours du gouvernement, et seulement le discours. Les faits sur le terrain et dans le concret de la vie de l’Algérien, c’est une autre affaire… Il ne lui reste qu’une année devant lui car il envisage de prétendre à l’élection présidentielle… Le président Tebboune aura tout intérêt à utiliser ses compétences de chef de cabinet et de directeur de campagne. La campagne électorale pour mobiliser toutes les activités gouvernementales au profit du Président… le candidat présidentiel qui a commencé sa campagne au poste frontière de Rafah dans la bande de Gaza, alors que son image figurait sur le devant des expéditions d’aide humanitaire pour les Palestiniens, victimes de la guerre génocidaire qu’Israël mène contre le peuple palestinien… Malheureusement, cette aide n’est pas parvenue à ses propriétaires. En raison de l’agression israélienne, une seule image du Président de la République est apparue…

Monsieur le nouveau Premier ministre, il a passé l’essentiel de sa carrière professionnelle au ministère algérien des Affaires étrangères, comme commis dans l’administration centrale ou comme ambassadeur, au Pakistan, en Egypte et aux Nations Unies, et peut-être lui a-t-il aussi rappelé la futilité du discours diplomatique algérien lorsqu’il s’agit de faire avancer sa thèse centrale, le différend sur le Sahara marocain. Sa dernière expérience diplomatique a eu lieu aux Nations Unies, où le Conseil de sécurité, pendant les années à la tête de M. Arbawi, a rendu ces décisions qui ont irrité le régime algérien et ont ouvert la voie à une solution pacifique au conflit du Sahara marocain à travers l’autonomie marocaine. proposition… et ces décisions sont devenues le cadre. L’approche politique internationale du conflit autour du Sahara marocain…

Ce résultat, dont M. Arabawi n’est pas responsable, lui a été lié contre sa volonté et exclut la conclusion selon laquelle il a été nommé Premier ministre pour une mission politique, qu’elle soit externe ou interne, puisque l’homme n’a pas réussi ou brillé dans son mandat précédent. tâches… et à l’origine le régime algérien était le Président de la République en raison de son ambiguïté. En cela, il n’est qu’un « Président de la République », et le Premier ministre n’est pas le premier parmi les ministres et est le plus proche du premier assistant du Président… Dans le cas du nouveau Premier ministre, il se sentira à l’aise dans le poste de directeur du cabinet présidentiel… Il s’y est habitué, et cela demande plus de travail administratif, plus de service au président et plus de discours. Moins et non des moindres en matière politique, de turbulences internes et de turbulences externes… Ce qui est arrivé au gouvernement, c’est simplement de remplacer son Premier ministre par un autre… et rien de plus… Quant à la politique du régime, ainsi leur structure est ancienne et, disons, vétuste et difficile à changer…

Que Dieu aide l’Algérie. Ce qu’il faut, c’est un système politique dirigé par un esprit politique qui gère ses intérêts, et non par des généraux qui gèrent leurs intérêts en dissimulant les mécanismes de l’État. Ils sont les premiers à rabaisser ses fonctions et à rabaisser ceux à qui sont confiés ses rangs et ses symboles, et je dirais presque qu’ils le manipulent… Que Dieu l’aide…

*Du journal londonien Al-Arab.

Édith Desjardins

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