L’impact de la propagation des punaises de lit en France a suscité un débat politique houleux, incitant le gouvernement à annoncer une réunion d’urgence vendredi pour discuter des mesures à prendre maintenant que la crise a pris un caractère politique.
De nombreux habitants de France ont souligné la propagation de cet insecte dans les hôpitaux, les transports publics, les cinémas et autres lieux, provoquant une atmosphère de panique et de craintes sanitaires.
Sur fond d’inquiétudes croissantes, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a annoncé mercredi qu’une réunion ministérielle présidée par la Première ministre Elisabeth Borne se tiendrait vendredi pour discuter de la question.
Veran a déclaré dans des déclarations à RTL Radio que cette réunion « donnerait aux Français des réponses rapides ».
Des débats parlementaires houleux
Les autorités françaises insistent sur le fait qu’il n’existe aucune preuve scientifique d’une forte augmentation de la prévalence des punaises de lit et que les images publiées en ligne n’indiquent pas nécessairement une augmentation du nombre de punaises de lit.
Cependant, des discussions animées ont eu lieu au Parlement français sur l’épidémie de cet insecte, comme l’a présenté le représentant du parti d’opposition « La France fière ». Mathilde Banuune bouteille pleine d’insectes et a dit : « Vous nous avez menti, vous nous avez menti avec des mesures irréfléchies. »
Le parti La France fière a appelé le gouvernement à adopter un plan d’urgence pour lutter contre ce qu’il qualifie de « fléau ».
La Première ministre française Elizabeth Bourne a répondu aux questions de la députée Mathilde Banault, affirmant qu’il s’agissait d’une « triste chose pour nos concitoyens » et soulignant qu’il s’agissait d’une « véritable urgence pour les personnes touchées ».
« Pas d’augmentation du nombre de punaises de lit. »
Le ministre des Transports Clément Beaune a déclaré mercredi à la presse après avoir tenu une réunion d’urgence avec les principales sociétés d’exploitation : « Il n’y a pas de résurgence des punaises de lit » dans les transports. Il a ajouté : « Il n’y a pas d’augmentation des chiffres, il n’y a aucune raison de paniquer. »
Il a souligné que cette affaire « est prise au sérieux et que chaque cas signalé reçoit une réponse et est vérifié », soulignant qu' »aucun des cas signalés ces dernières semaines dans le métro parisien ou dans les trains interurbains n’a été détecté ».
Selon le journal Le Figaro.
Ces facteurs ont contribué au retour sur le devant de la scène de ces insectes qui se nourrissent de sang humain.
Proposition « raciste »
Le ministre français de la Santé, Aurélien Rousseau, l’a réclamé dans une interview à la radio :France Inter« , pour ne pas se laisser guider par les rumeurs et la panique concernant la propagation des punaises de lit, et il a déclaré : « Je pense que ce n’est pas une raison pour paniquer le public », mais il a reconnu que les punaises de lit ont des effets nocifs sur les individus.
Le ministre français de la Santé a confirmé que les punaises de lit n’avaient « aucun lien » avec les immigrés, faisant référence à une question du modérateur de droite de C News : Pascal Proconcernant le lien entre cet insecte et l’arrivée d’immigrés en France, une proposition jugée « raciste » par le parti Ennahda du président Emmanuel Macron et le parti d’opposition La France fière.
Le débat sur les Bugs s’est étendu au-delà des médias français, le journal demandant :Le Corrie International», sur le thème « Qui se propage plus vite ? » Les punaises de lit ou les articles de presse dans les médias étrangers ? » et a noté que le nom de France a été fortement associé aux punaises de lit à l’étranger ces derniers jours.
Le journal a également soulignélibérationElle a qualifié cela d’exagération de l’épidémie de cet insecte par les médias français, mais a souligné qu’il n’existe pas de statistiques officielles permettant de mesurer avec précision le niveau de propagation des punaises de lit dans les villes françaises.
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