Le président français Emmanuel Macron et la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern ont annoncé mercredi une initiative visant à organiser un sommet mondial à Paris à la mi-mai 2019 pour éliminer l’extrémisme en ligne. Des dirigeants politiques et des patrons d’entreprises technologiques du monde entier devraient assister au sommet, au cours duquel chacun sera invité à s’engager à respecter un engagement appelé l’Appel de Christchurch.
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Dans le cadre d’une initiative franco-néo-zélandaise, Paris accueillera à la mi-mai un sommet réunissant des dirigeants politiques et des chefs d’entreprises technologiques du monde entier dans le but de mettre fin à l’utilisation des médias sociaux comme outil de promotion du terrorisme.
Le Premier ministre néo-zélandais présidera le sommet Jacinda Ardern Et le président français Emmanuel Macron.
Ardern a déclaré que l’attaque contre deux mosquées à… Christchurch Le 15 mars, lorsque 50 fidèles musulmans ont été tués, les médias sociaux ont été utilisés « d’une manière sans précédent comme outil pour promouvoir un acte de terrorisme motivé par la haine ».
« Nous devons tous agir, notamment en veillant à ce que les opérateurs de médias sociaux assument une plus grande responsabilité à l’égard du contenu de leurs plateformes et prennent des mesures pour empêcher la diffusion et le partage de contenus extrémistes violents », a-t-elle ajouté.
Le Premier ministre néo-zélandais a souligné qu’« il est important que les plateformes comme Facebook ne soient pas détournées de leur objectif de devenir un outil au service du terrorisme, mais qu’elles participent plutôt à une solution mondiale de lutte contre l’extrémisme ».
« Nous appelons les leaders technologiques à nous rejoindre et à nous aider à atteindre notre objectif d’éliminer l’extrémisme violent en ligne lors du sommet de Christchurch à Paris », a déclaré Ardern.
Christchurch appelle à supprimer les contenus terroristes d’Internet
Il est demandé à chacun de s’engager dans un engagement appelé Appel de Christchurch, dédié à la suppression des contenus terroristes et extrémistes violents d’Internet.
A Paris, l’Elysée a annoncé que la réunion garantirait que « de nouvelles mesures robustes soient prises pour garantir que ce qui s’est passé à Christchurch ne se reproduise pas ».
Macron avait précédemment annoncé que la France devrait jouer un rôle de premier plan dans l’élaboration de nouvelles mesures réglementaires visant à « équilibrer la technologie avec le bien commun ».
Cette réunion a lieu en marge de la réunion des ministres des Sciences du G7 « La technologie pour l’humanité » et du sommet distinct « La technologie pour le bien », également prévus en France le 15 mai.
Ardern : le nouvel engagement ne vise pas à restreindre la liberté d’expression
Ardern a souligné que ce travail commun n’avait pas pour but de restreindre la liberté d’expression. Elle a déclaré : « Je pense que personne ne contesterait que le terroriste du 15 mars avait le droit de retransmettre le meurtre de 50 personnes en direct sur Internet et c’est sur cela que se concentre cet appel. »
La Nouvelle-Zélande a interdit la vidéo et la déclaration écrite et publiée par l’agresseur, qui fait face à 50 accusations de meurtre et 39 accusations de tentative de meurtre.
L’auteur a retransmis en direct sur Internet les événements du massacre qu’il a commis et est apparu dans des images brutales dans lesquelles il a tiré sans discernement sur des hommes, des femmes et des enfants.
Un groupe musulman français a annoncé lundi avoir porté plainte contre mon site Internet. Facebook et YouTube pour avoir autorisé la diffusion en direct de l’attaque terroriste de 17 minutes, puis pour avoir partagé la vidéo sur plusieurs plateformes sur Internet.
France 24/AFP
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