Al-Saghir Al-Gharbi – Tunisie
Même si nous n’énumérons pas les types de technologies qui ont été introduites dans l’éducation depuis plus d’un siècle, aucune d’entre elles n’a l’impact qu’auront les robots éducatifs à l’avenir, transformant l’éducation en un simple jeu et prenant le trône des enseignants menaçants. Qui y est depuis l’Antiquité ?
Les robots éducatifs visent principalement à enseigner aux élèves des compétences générales et des concepts scientifiques. Les experts affirment qu’ils constituent un outil efficace pour enseigner les matières scientifiques et mathématiques dans les écoles, mais ils peuvent également être utilisés dans d’autres domaines.
Cette méthode moderne se caractérise par l’utilisation d’ordinateurs pour observer, analyser et modéliser diverses expériences physiques. Les robots éducatifs peuvent prendre différentes formes, depuis un simple ordinateur jusqu’à un robot ayant une apparence et des caractéristiques humaines.
Une étude inédite réalisée par l’American Latitude Foundation portant sur 350 enfants âgés de 8 à 12 ans des États-Unis, de Grande-Bretagne, de France, d’Australie, d’Allemagne et d’Afrique du Sud sur l’intégration de robots éducatifs dans le La classe a constaté que 64 % considèrent le robot comme un ami « humain » et 38 % d’entre eux ne le voient pas. Il y a une différence entre jouer et apprendre avec ces technologies. Cela signifie que les robots apprenants transforment le processus d’apprentissage en jeu. Ils sont attrayants, modernes, fascinants et faciles à accepter pour les enfants.
Les débuts
L’utilisation des robots d’apprentissage a commencé il y a une dizaine d’années et les chercheurs et les enseignants ont découvert leur potentiel magique pour motiver les élèves à suivre les cours et à persévérer, car ils combinent la joie de l’utilisation ludique de la technologie moderne avec l’apprentissage, améliorant ainsi très efficacement la qualité de l’éducation. améliorer les résultats des élèves. Ils ont également accru leur désir de s’inscrire dans des matières scientifiques, ce qui décourage un pourcentage important d’élèves des collèges et lycées.
Bien que l’utilisation de cette technologie soit généralement limitée à certains pays technologiquement avancés, son utilisation varie d’un pays à l’autre. Alors que le Japon et la Corée du Sud ont fait des progrès et ont même remplacé l’enseignant par un robot, des organisations non gouvernementales en France réclament toujours la généralisation des robots éducatifs dans les écoles et lycées.
Cette disparité ne reflète pas nécessairement une différence dans le niveau de progrès technologique entre ces pays, mais reflète plutôt, dans un aspect important, la conviction des deux parties d’intégrer si profondément la technologie dans le processus éducatif.
En 2009, le Japon, pionnier dans le domaine de la fabrication et de l’utilisation de robots, a vu apparaître le premier robot enseignant au monde appelé « Saya », qui a une apparence humaine sous la forme d’une femme. L’année suivante, la Corée du Sud s’est jointe au projet en introduisant cinq robots pour enseigner l’anglais aux étudiants.
Selon les partisans de cette tendance, les robots éducatifs offrent de nombreux avantages comme alternative à l’enseignant traditionnel, y compris la vice-présidente de la Fondation Latitude, qui a déclaré que les robots peuvent soutenir et encourager les élèves, mais ne peuvent pas porter de jugement, et elle ne discutera pas avec eux. l’élève, s’il arrive en classe en retard ou en retard. Il quitte la classe avant l’heure fixée pour la fin de la date de cours prévue et il ne rejettera pas un enfant s’il y a une mauvaise réponse, comme c’est habituellement le cas avec un professeur qui permet à l’élève d’apprendre et d’être créatif, dit-il.
Le lien entre l’enseignant et l’élève joue un rôle important dans l’apprentissage. L’empathie, le sens de l’humour et la compréhension sont des qualités importantes d’un bon professeur et difficiles à acquérir pour un robot. |
Non, pour rémunérer le professeur
En revanche, une enquête d’opinion réalisée l’année dernière en France sur le rôle de l’enseignant à l’ère de l’informatique, auprès d’un échantillon de 1 005 Français, a montré que 84 % d’entre eux estiment que le rôle de l’enseignant dans la classe ne peut pas se faire par n’importe quel moyen technique sont en train d’être remplacés, même si 54% d’entre eux reconnaissent que les technologies utilisées – en particulier Internet – ont apporté un changement important dans le rôle de l’enseignant dans le processus éducatif.
Cette opinion est soutenue par de nombreux chercheurs européens dans le domaine de l’intégration de la technologie dans l’éducation. Ils croient que l’éducation va bien au-delà de la simple transmission de connaissances. Le lien entre l’enseignant et l’élève joue un rôle important dans l’apprentissage. L’empathie, le sens de l’humour et la compréhension sont des qualités importantes d’un bon professeur et difficiles à acquérir pour un robot.
Ce débat ne cache cependant pas de nombreux points de convergence. Le plus important d’entre eux est le consensus sur la nécessité de s’appuyer sur la technologie, y compris les robots éducatifs, uniquement comme outil d’apprentissage, avec les conséquences disparates qui en résultent sur les méthodes et méthodes d’enseignement. Quant à l’utilisation de robots dans l’enseignement, elle est loin d’être la solution la plus adaptée aux problèmes pédagogiques.
L’intelligence artificielle pour les robots connaît certainement une croissance rapide. Un jour, elle sera peut-être capable d’interagir émotionnellement avec les élèves et d’avoir le sens de l’humour comme le font les enseignants aujourd’hui, et peut-être d’une meilleure manière. Mais est-ce ce que nous voulons ?
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