La France soutient le procès d’Assad et la coalition de l’opposition syrienne s’en félicite
Aujourd’hui mardi, la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a exprimé son soutien au procès du chef du régime syrien, Bachar al-Assad. Cela intervient alors que la coalition de l’opposition syrienne salue la position de la France et appelle à une action internationale efficace pour traduire en justice les criminels de guerre en Syrie, compte tenu de la vague de normalisation avec le régime et de son retour au siège syrien de la Ligue arabe.
Interrogée par un journaliste de France 2 si elle était favorable à traduire Assad en justice, Colonna a répondu : « La réponse est oui. » Elle a ajouté : « La lutte contre la criminalité et l’impunité est l’une des valeurs de la diplomatie française. »
Colonna a souligné : « Chaque fois que je parle de la question syrienne, la lutte contre l’impunité est notre priorité absolue. »
Le ministre français a déclaré : « Nous devons nous rappeler qui est Bachar al-Assad. C’est un dirigeant qui est l’ennemi de son peuple depuis plus de dix ans », ajoutant : « Il ne faut pas oublier que des centaines de milliers de personnes ont été tuées et que des armes chimiques ont été utilisées.
Le ministre français a souligné que la levée des sanctions européennes n’était « certainement pas » à l’ordre du jour et qu’elle modifierait même l’attitude de la France à l’égard du président du régime.
Elle a expliqué : « Tant qu’il ne change pas et qu’il prend des engagements en faveur de la réconciliation et de la lutte contre le terrorisme et la drogue (…) et qu’il ne respecte pas ses engagements, il n’y a aucune raison de changer d’attitude à son égard ».
Colonna a conclu en disant : « Je crois que c’est lui qui doit changer, et non la France qui doit changer de position. »
La coalition syrienne salue la « fermeté » de la position française
Par ailleurs, la Coalition nationale syrienne d’opposition a salué la position de la France, qui appelait à ce que le président du régime soit traduit en justice pour les crimes qu’il a commis en Syrie et, compte tenu de la vague de normalisation avec le régime syrien, appelait à des mesures internationales efficaces pour poursuivre les criminels de guerre. en Syrie pour expliquer le retour de ce dernier à occuper le siège syrien au sein de la Ligue arabe.
Le département des médias de la Coalition nationale syrienne a déclaré aujourd’hui dans un communiqué que le chef de la coalition, Salem Al-Muslat, a salué la position française « qui cherche à accélérer le procès de Bachar al-Assad pour les crimes qu’il a commis tout au long de la période ». » le peuple syrien a commis les années précédentes. «
Selon le communiqué, Al-Muslat a salué « la fermeté de la position de principe de la France exprimée par le ministre français des Affaires étrangères dans la lutte contre la criminalité et son accent sur le fait que l’impunité fait partie des valeurs de la diplomatie française ».
Al-Muslat a souligné « l’importance de maintenir la position de la France et de l’Europe qui rejettent à la fois la reconstruction et la normalisation avec le régime d’Assad et lèvent les sanctions contre le régime à moins qu’il n’y ait un accord politique global. » Transition dans le pays.
Le responsable syrien a appelé les pays à « prendre une action internationale efficace pour traduire en justice les criminels de guerre en Syrie dirigés par Bachar al-Assad, et à continuer de soutenir le peuple syrien et ses forces politiques pour répondre aux souffrances du peuple syrien ». Le régime d’Assad et ses alliés.
Le régime syrien est revenu occuper le siège syrien au sein de la Ligue arabe après une vague de normalisation arabe, et le président du régime a assisté au sommet final de la Ligue à Djeddah, en Arabie Saoudite.
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