29 mars 2023–|Dernière mise à jour : 29 mars 202305h27 (heure de La Mecque)
Conscients du poids politique des électeurs musulmans en France, les hommes politiques de ce pays ont inscrit le Ramadan à leur agenda politique. C’est désormais l’occasion pour les ministres, maires, associations et élites d’autres religions de se montrer aux côtés de la communauté islamique et de participer aux événements religieux communautaires.
C’est ainsi qu’a débuté le magazine français L’Obs Un rapport Écrite par Sarah Daflah, elle a fait le point sur l’état de ce mois en France, passé et présent, notant que les « petits déjeuners » du mois en cours ne sont pas inhabituels car ils se sont transformés en paris politiques. Cela témoigne de l’intégration de l’Islam, des musulmans fervents et des laïcs sur la scène politique française. En fait, le Ramadan fait désormais partie de la vie collective des Français, a-t-elle déclaré.
Lopes continue avec des points de l’histoire de la France avec le Ramadan, soulignant que les autorités de ce pays ont prêté attention à ce rituel pendant la période coloniale, notamment au début du XXe siècle, lorsqu’elles ont décidé de marquer la fin du Ramadan avec l’Iftar. pour annoncer le Ramadan.
C’est ainsi que le journal conservateur Le Petit Journal décrit ce moment dans son numéro du 6 janvier 1936 : « Un coup de canon dans les villes et un appel à la prière d’un cheikh dans les campagnes. C’est ainsi que la fin du jeûne a été annoncée. » Plus tard, le journal poursuit : « Le sultan priera Dieu de glorifier l’Islam et de détruire les princes chrétiens. »
L’écrivain et journaliste algérien Akram Belkaid Elias, dans son livre « Ramadan et politique » (édition CNRS, 2000), estime que le Ramadan pendant la période coloniale représentait une opportunité d’identité, la population musulmane d’Algérie se sentant partie d’une communauté plus large. communauté, à savoir la nation islamique, incarnait en eux le sentiment d’avoir une véritable identité.
Durant la Première Guerre mondiale, l’armée française s’est adaptée aux pratiques religieuses de ses soldats musulmans et a facilité leur jeûne car, selon Daflah, ils venaient de différentes régions du monde islamique et leur nombre était relativement important, avec 70 000 d’entre eux tués en la bataille de Verdun seul. Les autorités ont reconnu l’importance de leur rôle et ont pris les mesures nécessaires.
Dans un article de France 24 consacré au Ramadan dans les tranchées, un câble officiel du ministère de la Guerre, publié par le journal catholique L’Eclair, rappelle le « zèle » du gouvernement français à supprimer la religion des Français pour « respecter » la religion. pays. Les soldats « mahométans » (musulmans), « les courageux de France ».
Ce télégramme fixe les horaires des repas et les comportements à respecter au moment de la rupture du jeûne et à l’arrivée de l’Aïd al-Fitr, et appelle à améliorer les repas à ces horaires et à tenir compte des coutumes musulmanes.
L’écrivain américain Richard S. Fogarty, qui s’est intéressé au rôle de la France dans la Première Guerre mondiale, a attribué ces institutions à la prévention des mutineries au sein des unités militaires de soldats musulmans ou au sein des colonies.
Citant le même article, Daflah affirme que l’exploitation de la religion islamique s’est répétée pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment sous le régime de « Pétain », et au cours des deux dernières années du conflit après le débarquement en Afrique du Nord le 8 novembre 1942. qui sépare les résidents maghrébins en France de leurs pays d’origine. .
Elle ajoute que l’État français cherchait plus que jamais à s’assurer le soutien des peuples d’Afrique du Nord à son effort de guerre et qu’il devait prouver à ces peuples, loin de leurs familles, de leur langue et de leur pays, qu’ils sont dans leur patrie en sympathisant avec eux lors d’occasions spéciales.
Ainsi, l’auteur affirme que les autorités françaises ont été chargées de faire tout le nécessaire pendant le Ramadan 1943 pour permettre aux musulmans de célébrer l’Aïd al-Fitr et qu’elles ont donné des recommandations aux restaurants fréquentés par les musulmans, encore jusqu’à tard pour rester ouverts la nuit le couvre-feu imposé à la région à l’époque.
En effet, malgré la guerre et dans le cadre d’une importante campagne de propagande, les autorités ont distribué de généreuses rations alimentaires, dont du couscous, du thé et de la viande. Ils ont même donné un jour de congé à ces hommes et leur ont fourni quelqu’un pour les massacrer selon la méthode islamique.
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