Les ingénieurs et les politiciens travaillent de plus en plus au développement de voitures électriques, qu'ils appellent « véhicules propres », un terme qui peut prêter à confusion et masquer la pollution causée par ces voitures.
C'est ce qu'a rapporté le journal français Libération dans un article de sa rédactrice en chef Margot Lacroux, dans lequel elle a souligné qu'une étude minutieuse de ces composés montre qu'ils ne sont pas respectueux de l'environnement, comme on le prétend largement.
Après que Tesla a commencé à produire ce type de véhicule il y a dix ans, d’autres constructeurs automobiles – notamment BMW, Volkswagen, General Motors, Volvo et d’autres – ont commencé à planifier et à produire de tels véhicules.
Il ne fait aucun doute que les taxes dissuasives que de nombreux pays imposent sur les émissions de dioxyde de carbone et les incitations financières (primes et subventions) qu’ils accordent à l’énergie électrique ont contribué à attirer l’attention sur ce type de véhicules et à l’orienter vers une orientation vers sa production.
Les gouvernements européens encouragent la production de voitures électriques (Getty)
Cependant, le journal cite le directeur de l'Advertising Standards Authority qui aurait déclaré à propos des voitures propres : « Chaque véhicule a un impact sur l'environnement, que ce soit lors de sa production ou pendant son cycle de vie. « La voiture électrique ne peut pas être qualifiée de propre, mais on peut dire qu'elle contribue au développement durable ou qu'elle est plus propre que les voitures thermiques, à condition d'en présenter la preuve. »
C'est là que réside le problème, car comme le dit l'Agence française de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), quiconque compare la consommation énergétique des voitures électriques tout au long de leur cycle de vie avec la consommation énergétique des voitures diesel constatera qu'elles sont proches.
Libération explique cette convergence en affirmant que l'énergie nécessaire pour fabriquer une voiture électrique est le double de l'énergie nécessaire pour fabriquer une voiture thermique, et souligne que la raison en est l'énergie utilisée lors de l'assemblage des batteries des voitures électriques.
Libération conclut son rapport en prédisant que les voitures électriques pourraient devenir « propres » dans un avenir proche, surtout après que les chercheurs ont découvert des lacunes environnementales – notamment liées aux batteries – et ont déjà commencé à développer des technologies pour utiliser le sodium à la place du lithium.
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