Le Conseil de la presse porte plainte contre les abus médiatiques ciblés contre le Maroc en France

Le Conseil national de la presse a confirmé qu' »après avoir constaté des violations de la part des deux journaux Charlie Hebdo et Libération lors de leur couverture des événements du séisme qui a frappé le Maroc le 8 septembre, il a déposé une plainte auprès du Conseil de déontologie du journalisme et de la médiation en France ».

Le Conseil national de la presse indique dans un communiqué que le journal Charlie Hebdo a publié le 15 septembre une caricature appelant au manque de solidarité et de soutien envers les victimes du séisme au Maroc. C'est un acte inacceptable. Parce que cela viole le principe de soutien aux victimes de catastrophes naturelles et est donc totalement contraire aux principes humanitaires.»

Il a rappelé au Conseil que « dans de telles circonstances, la priorité doit être donnée au sauvetage des victimes et au soutien des personnes touchées, indépendamment des différends diplomatiques ou des problèmes politiques ». Parce que l'accent est mis sur les initiatives volontaires à caractère humanitaire, qui dépassent tous les autres aspects secondaires. .»

Le communiqué indique que « la caricature de Charlie Hebdo porte préjudice aux victimes du tremblement de terre et aux familles touchées qui ont un besoin urgent de soutien et d'assistance, d'autant plus que nombre d'entre elles ont perdu leur famille et leur soutien de famille, y compris des enfants orphelins qui n'ont plus rien pour vivre ». ont à voir avec des différends diplomatiques et des problèmes politiques.

Concernant le journal Libération, le reportage précise : « Le 11 septembre, après vérification, il a publié la photo d'une femme victime du séisme avec le titre « Aidez nous, nous mourrons en silence » en couverture. Contenu du journal Libération des propos diffusés sur les réseaux sociaux. Sur les réseaux sociaux, le Conseil a enregistré dans un clip vidéo que les informations publiées en couverture et attribuées à la victime contredisaient la véracité de ses déclarations ; «Cela représente un coup porté à la crédibilité du travail journalistique et au professionnalisme dont il faut faire preuve lorsqu’on traite de questions de nature humanitaire, notamment en période de catastrophe naturelle.»

Le Conseil a estimé que le journal « Libération » avait violé l'éthique journalistique à plusieurs niveaux. La première était de « publier en couverture la photo d'une femme âgée, l'une des victimes du tremblement de terre, et de l'accompagner d'une déclaration selon laquelle elle ne l'avait pas prise, mais avait été inventée par le journal, dans le but de créer un « les autorités marocaines, le reste des équipes de secours des pays amis et les volontaires ». Le deuxième est de « diffuser de fausses nouvelles et de déformer les faits dans des circonstances où la coopération humanitaire est censée avoir lieu et où la presse est caractérisée par les valeurs. ​de professionnalisme, de solidarité et d'empathie, plutôt que de régler des comptes politiques. » Et le troisième est que « Il est connu que le traitement des victimes de catastrophes humanitaires, selon les principes de l'éthique journalistique, dépend de nombreuses mesures de précaution, depuis les plus l’important est de ne pas exploiter leurs images à des fins de sensationnalisme à bas prix.»

A la fin du communiqué, il est indiqué que « toutes ces violations commises par les journaux « Charlie Hebdo » et « Libération » interviennent dans un contexte caractérisé par les attaques de nombreux médias français contre le Maroc et ses institutions suite à l'échec des revendications du aux autorités marocaines de répondre à la proposition de soutien présentée par la France après… le séisme dans la région d'Al Haouz », ajoutant : « Le Conseil national de la presse a adressé une plainte au président du Conseil d'éthique de la presse et de la médiation en France. violation des deux « Les journaux mentionnés ci-dessus violent l'éthique du travail journalistique internationalement reconnue dans l'intention de se prononcer sur eux conformément au code d'éthique approuvé. »

Andrien Barre

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