Le commerce du cannabis est considéré comme l’un des problèmes les plus importants ayant suscité une large controverse depuis la période coloniale française au Maroc au siècle dernier.
L’histoire coloniale a montré que la France était intéressée à légaliser le commerce du cannabis pendant la période du protectorat entre 1912 et 1954, puisqu’elle n’interdisait pas la culture, l’utilisation et la commercialisation de cette plante au Maroc, mais la légalisait plutôt par l’intermédiaire des compagnies de tabac. Régie des tabacs et du kif.
Au siècle dernier, la France a réglementé le commerce du cannabis au Maroc en créant des sociétés de tabac qui avaient le monopole de ce commerce jusqu’à l’indépendance du Maroc en 1956, lorsque l’État marocain a mis fin à son contrôle sur cette culture. Le site Internet « Franceinfo » a noté que la « Direction », qui… Elle était située dans la ville de Tanger, continuait à transformer le haschisch et le tabac pour la consommation locale et organisait la culture du tabac et du chanvre.
Dans ce contexte, Yann Bissio, maître de conférences en droit privé et sciences criminelles à l’université Paul Valéry de Montpellier, explique que « comment » pendant la période coloniale représentait une question politique et économique, puisqu’elle était un terrain de conflit entre différents pays du monde qu’ils ont essayé, selon ses propres termes, de contrôler. Cette agriculture sert d’une part le profit économique et d’autre part des intérêts politiques et stratégiques.
Bessio a souligné que les décisions liées au cannabis indien ont toujours été basées sur une approche de sécurité, notant que la France a interdit le « haschish » en tant que drogue en 1925 mais, comme il l’a dit, a autorisé la poursuite de la consommation de tabac par les « compagnies de tabac ». mais il a été promulgué en 1970. Une loi a été votée pour punir l’usage de drogues, dont le cannabis, après qu’une jeune fille est décédée des suites d’une overdose dans une discothèque de la ville de Bandol.
Le gouvernement a approuvé un projet de loi visant à légaliser l’usage et la culture du cannabis indien à des fins médicales et industrielles légitimes, qui est actuellement discuté au sein de la commission des affaires intérieures du Parlement.
Le ministère de l’Intérieur, dans une synthèse des études réalisées sur la faisabilité du développement de la culture légale du cannabis, a annoncé qu’après la légalisation de la culture de cette plante, le revenu net par hectare issu de la culture du cannabis pourrait atteindre environ 110.000 dirhams par an.
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