La France stationne des troupes en Nouvelle-Calédonie au milieu des manifestations en cours

La France déploie des troupes en Nouvelle-Calédonie au milieu des manifestations en cours. Ce qui se produit?

Le plus haut responsable français en Nouvelle-Calédonie a déclaré que les premiers renforts de la police française sont arrivés sur l’île du Pacifique aujourd’hui, vendredi, dans le cadre d’une opération majeure visant à reprendre le contrôle de la capitale Nouméa après les manifestations et…Émeutes Quatre personnes ont été tuées et des centaines ont été arrêtées.

Le haut-commissaire français Louis Le Franc a déclaré aux journalistes lors d’une conférence télévisée que la situation était relativement calme jeudi soir après les troubles qui ont débuté lundi. Il a ajouté qu’il restait des points de confrontation et d’inquiétude à Nouméa. Les troubles, déclenchés par la colère du peuple autochtone Kanak face à une modification controversée de la loi électorale, pourraient compliquer le projet du président Emmanuel Macron visant à accroître l’influence de la France dans la région du Pacifique, où une lutte pour l’hégémonie fait rage entre la Chine et les États-Unis.

Des voitures incendiées dans un parking Renault-Dacia du quartier de Magenta (Delphine Mayor/AFP)

Le nombre de policiers et de gendarmes présents sur l’île sous contrôle français passera de 1 700 à 2 700 d’ici vendredi soir. Le Haut-Commissaire français a déclaré que « des renforts arriveront immédiatement (et seront déployés) en nombre massif pour contrôler les zones devenues incontrôlables ces derniers jours. Il a ajouté que les opérations d’approvisionnement de la population en nourriture et en médicaments débuteraient avec des équipes ». y compris des spécialistes du déminage et de la suppression des barrages routiers piégés par les militants. Le gouvernement de Nouvelle-Calédonie a déclaré dans un communiqué que l’île disposait de suffisamment de nourriture pour deux mois et que le problème résidait dans la distribution.

Raisons des manifestations en Nouvelle-Calédonie

Les troubles ont été déclenchés par un nouveau projet de loi adopté mardi par le Parlement à Paris qui permettrait aux citoyens français résidant en Nouvelle-Calédonie depuis dix ans de voter aux élections locales. Certains dirigeants locaux craignent que cette décision ne porte atteinte au droit de vote du peuple autochtone kanak. L’amendement représente le dernier point de tension dans un conflit qui dure depuis des décennies sur le rôle de la France sur l’île productrice de minéraux du sud-ouest du Pacifique, à environ 1 500 kilomètres à l’est de l’Australie.

Jimmy Nauna, membre du bureau politique du Front socialiste kanak de libération nationale, a déclaré que la connaissance du Premier ministre français Gabriel Attal du dossier de crise était positive. Il a ajouté à Reuters que la coalition indépendantiste avait annulé un appel vidéo avec Macron hier, jeudi, parce qu’elle souhaitait que la France retire d’abord le projet de loi, et que la coalition avait également rejeté la date limite de juillet fixée par le président français pour un accord.

(Reuters)

Édith Desjardins

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