Paris-Reuters
Paris a annoncé son soutien à la Cour pénale internationale « et à la lutte contre l’impunité » après que le procureur de la Cour a tenté d’émettre un mandat d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et les dirigeants du mouvement Hamas, les accusant de crimes de guerre.
Le ministère français des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué : « La France soutient la Cour pénale internationale, son indépendance et sa lutte contre l’impunité dans tous les cas. Alors que le président américain Joe Biden a qualifié de « scandaleuse » les poursuites judiciaires contre des responsables israéliens, le ministère français des Affaires étrangères a déclaré : une position différente.
Le ministère a réitéré sa condamnation des « massacres antisémites » perpétrés par le Hamas le 7 octobre, ainsi que ses avertissements sur d’éventuelles violations du droit international humanitaire dues à l’invasion de la bande de Gaza par Israël.
« En ce qui concerne Israël, il appartient à la chambre préliminaire du tribunal de décider d’émettre ou non ces mandats d’arrêt après avoir examiné les preuves présentées par le procureur », a indiqué le ministère.
Le ministre des Affaires étrangères Stéphane Ségornet a déclaré mardi devant l’Assemblée nationale française que les demandes d’arrestation « simultanées » ne devaient pas conduire à « l’égalité » entre le Hamas et Israël.
Lundi, le procureur Karim Khan a demandé que des mandats d’arrêt soient émis contre Netanyahu, le ministre israélien de la Défense Yoav Galant et trois dirigeants du Hamas, dont le leader du mouvement à Gaza, Yahya Sinwar.
Mais si ces mémorandums étaient publiés, les membres de la Cour, qui comprennent presque tous les pays de l’Union européenne, pourraient se retrouver dans une situation diplomatique difficile.
« Nerd du Web primé. Sympathique expert de l’Internet. Défenseur de la culture pop adapté aux hipsters. Fan total de zombies. Expert en alimentation. »