L’Algérie exige que la France accélère la rétrocession de ses biens de l’époque coloniale
Lors de la cinquième session du Comité, tenue en Algérie du 20 au 24 mai, la délégation algérienne du Comité algéro-français pour l’histoire et la mémoire a appelé à une libération accélérée des biens historiques algériens en France et à leur transfert en Algérie. Un communiqué de la commission mixte, qui comprend cinq historiens de chaque pays, indique aujourd’hui lundi que la partie algérienne a souligné la nécessité de poursuivre les mesures réglementant le statut d’une « liste ouverte des avoirs à valeur symbolique détenus dans diverses institutions françaises ». sont tenus d’accélérer ». et il est proposé qu’ils soient récupérés et remis symboliquement à l’Algérie.
Selon l’agence de presse algérienne, la délégation algérienne a appelé la partie française « à présenter ces préoccupations existantes concernant le rapatriement des biens culturels, archivistiques et autres dans la liste ci-jointe au président français Emmanuel Macron, qui le fera au Comité français ». a accepté à l’unanimité et s’est engagé à soumettre au Président français la restitution de ce bien à son pays d’origine dans les plus brefs délais. L’Algérie a demandé, selon la proposition française, de recevoir les copies originales au lieu des copies numérisées. Les objets de collection comprennent également certains objets personnels des dirigeants de la résistance populaire, comme l’émir Abdelkader Al-Jazairi (Bernus et les épées de l’émir), ainsi que des canons historiques, dont le canon du consul stationné dans le port de Brest en France. Outre plusieurs crânes de résistants algériens retrouvés au Musée de l’Homme à Paris, 24 de ces crânes ont été récupérés en juillet 2020.
Paris justifie l’obstruction à la délivrance de ces documents et objets de collection par l’absence de lois permettant le retrait de ces objets de collection et documents de la propriété incessible de la nation française et attend l’élaboration et l’approbation par le Parlement de nouvelles lois autorisant les Français gouvernement à y renoncer et à les remettre au gouvernement algérien. Le système des commissions mixtes est introduit pour aborder les questions d’histoire et de mémoire et trouver une solution commune à toutes les dimensions de la phase coloniale pour regarder vers l’avenir, conformément à la déclaration de l’Algérie faite en août 2022 lors de la visite du président Macron. en Algérie. Le comité est dirigé par l’historien algérien Mohamed Lahcen Zghidi et l’historien français Benjamin Stora. La sixième réunion du comité devait avoir lieu en France début juillet de l’année prochaine.
Dans ce contexte, la Commission mixte algéro-française sur l’histoire et la mémoire a exprimé sa volonté « d’améliorer le traitement des actes de mémoire conformément aux vœux des peuples algérien et français », et les délégations des deux pays auprès de la Commission ont convenu » « continuer à créer une chronologie du XIXe siècle, couvrant les sphères militaire, politique, économique et sociale ». Le comité a également salué « la coopération scientifique et technique dans les domaines de la restauration, de la numérisation, de l’échange d’expériences, des bibliothèques, de la bibliographie, de la science et échanges culturels, Préservation des lieux de mémoire en Algérie et en France, numérisation des actes d’état civil, cimetières des Français en Algérie, cimetières des Algériens au XIXe siècle en France, mise en place d’un portail électronique et organisation de recherches scientifiques communes.
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