Le musée Victor Hugo en France est l’incarnation d’un message de vie de tristesse et d’exil


Hamdi Paris a dit

Français et touristes visitent un musée du village de Ville-Lucier pour découvrir la face cachée de la vie de Victor Hugo, l’écrivain le plus célèbre de France.

Chaque pièce de ce musée de trois étages situé près de la ville de Dieppe pointe vers l’autre côté d’Hugo.

Philippe Rouet, l’un des responsables du musée Hugo, a déclaré : « La plupart des visiteurs sont des femmes, qui viennent généralement avec leurs enfants, tandis que les étrangers, britanniques et allemands, devancent tous les touristes d’autres nationalités ».

Roya a ajouté sur Al Jazeera Net que le visiteur découvre l’intimité de ce musée, au ton triste et politique à la fois.

Philippe Rouet, directeur du musée (Al Jazeera Net)
Philippe Rouet, directeur du musée (Al Jazeera Net)

je pars à l’aube

C’est dans ce lieu que le poète français a vécu le chagrin de la mort de sa fille, accompagnée de son mari, noyé dans la Seine à quelques mètres de la maison, et a ensuite écrit son célèbre poème « Demain à l’aube je partirai. »

Dans ses poèmes, Hugo décrit sa fille comme « ressemblant à une princesse dont les yeux rayonnent de lumière », comme si elle était « l’ombre et le vent », sans oublier son salut du matin, ses vêtements d’enfance et son apparence, qui font partie de ses œuvres poétiques, qui débordait du désir d’un père pour sa fille.

Exprimant son attachement à l’enfance, Hugo a notamment déclaré : « C’est beau pour un enfant de s’ennuyer, et encore plus beau quand il proteste, mais quand il pleure, c’est la vie. »

Le fonctionnaire Roy a souligné les talents de Hugo, qui ne jouissaient pas de la même popularité que ses poèmes et ses romans, car il s’est consacré à la peinture de nombreux tableaux, dont le tableau « Un château magnifique ».

Le visiteur voit également une collection de dessins animés pleins d’humour qu’il a dessinés pour divertir sa famille et qui lui tiennent à cœur.

Parmi les biens se trouve une photo de lui avec 40 de ses petits-enfants, acquise par le musée en 1978. Après la mort de sa fille Léopoldine, Hugo se met à écrire pendant dix ans sans publier aucune de ses œuvres. Cette époque est également marquée par son orientation politique, puisqu’il est élu représentant du peuple.

Une partie des dessins animés de Hugo (Al Jazeera Net)
Une partie des dessins animés de Hugo (Al Jazeera Net)

Peinture à l’huile
Les manuscrits commémorent les vingt ans de bannissement de Hugo dans les îles britanniques de Guernesey et de Guernesey en guise de punition pour sa résistance à Napoléon III.

D’un point de vue technique, le musée est orné de nombreuses peintures à l’huile, dont deux tableaux représentant le visage de Hugo, dont le premier est une œuvre de l’artiste de Léopold Flamong et le second est une œuvre de Louis Boulanger, qui a également peint un autre tableau de Léopoldine.

Le musée acquiert également deux tableaux, l’un du propriétaire de la maison, Auguste Vacoury, l’autre de son fils Charles, époux de Léopoldine, et tous deux du peintre Auguste du Château.

Contenu du musée

La plupart des meubles du musée sont originaux, à l’exception de quelques pièces détruites pendant la Seconde Guerre mondiale. Des pièces similaires de la même période ont donc été achetées. Le musée appartient à la maison de son ami et beau-frère Facouri, une maison supplémentaire pour la famille qui vivait dans la ville du Havre, dans le nord de la France.

Le musée se compose d’un bâtiment historique de trois étages entouré d’un grand jardin avec un coin où il s’asseyait avec son beau-frère.

Le musée abrite également une œuvre d’art incrustée d’or destinée à l’église Notre-Dame de Paris, que l’éditeur de la capitale lui a envoyée pour exprimer sa joie face à l’énorme circulation de ses œuvres.

Léone Duchamps

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