La doyenne du cinéma français, l’actrice Micheline Brel, est décédée à l’âge de 100 ans, laissant derrière elle un riche palmarès de plus de 150 films dans lesquels elle est apparue, dont certains à Hollywood.
Son gendre Olivier Pomsel a indiqué qu’elle est décédée « paisiblement à la Maison nationale des artistes de Nogent-sur-Marne » dans le Val-de-Marne.
Brel, né à Paris en août 1922, reste l’une des trois stars préférées des Français aux côtés de Daniel Dario et Michel Morgan.
Le réalisateur allemand Pabst est à l’origine de la découverte de Micheline Chassagne alors qu’elle avait environ dix-sept ans et lui propose un rôle dans le film Jeunes filles en détresse en 1939.
Dans le film, elle incarne un personnage nommé Presle, qu’elle adopte plus tard comme nom de scène permanent. Cependant, il est devenu célèbre grâce au film « Paradis perdu » de 1940 du réalisateur Abel Gance.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle devient la plus grande star française de la Zone française libre, qui n’est pas sous occupation nazie.
Après la libération de la France, sa renommée grandit avec les films « Falbalas » de Jacques Becker et « Boule de suif » de Christian Jacques en 1945 et surtout « Le Diable au corps » de Claude Autin-Lara en 1947 avec Gérard Philippe.
Grâce à son jeu spontané, elle a pu s’installer à Hollywood, où elle a épousé l’acteur et réalisateur Bill Marshall.
Mais son travail hollywoodien ne correspond pas à ses ambitions et elle retourne donc en France, où sa présence décline à la fin des années 1950 avec la montée de la « Nouvelle Vague ».
Au début des années 1970, elle se concentre sur le théâtre avant de jouer dans le film Vénus Beauté Institut en 1999, réalisé par sa fille et pour lequel elle remporte le César de la meilleure mise en scène.
« Amateur accro au café. Communicateur. Expert Internet certifié. Joueur. Fanatique de musique. »