La France est confrontée au dilemme de former une coalition gouvernementale

La France connaît actuellement des manœuvres difficiles entre les trois blocs parlementaires en lice pour des sièges à l’Assemblée nationale, dans un pays peu habitué à former des coalitions gouvernementales dans le cadre d’un système électoral qui a jusqu’ici produit une majorité parlementaire.
L’Assemblée nationale, qui compte 577 sièges, est actuellement divisée principalement entre le Nouveau Front populaire (alliance de gauche, 190 à 195 sièges), suivi du camp présidentiel (centre-droit, environ 160 sièges) puis de l’extrême droite. Rassemblement national et ses alliés (143 sièges).
Tout gouvernement doit avoir le soutien d’au moins 289 représentants pour être à l’abri d’une motion de censure qui pourrait le renverser.
Cette situation inhabituelle en France a été facilitée par l’émergence du « Front républicain », formé au second tour des élections législatives, alors que l’extrême droite semblait aux portes du pouvoir.
Dans ce contexte, plus de 200 candidats se sont retirés du camp du président Emmanuel Macron et de la gauche au profit de candidats ayant plus de chances de bloquer l’Assemblée nationale, selon une stratégie réussie qui a produit des résultats qui ont défié toutes les attentes.
Jean-Daniel Levy, directeur exécutif de l’Institut Harris Interactive pour les sondages d’opinion, a déclaré à l’Agence France-Presse que « les électeurs ont dit une partie de ce qu’ils voulaient et une partie de ce qu’ils ne voulaient pas », mais finalement « cela n’existe pas ». « . « un mandat » pour chaque parti.
Le nouveau Front National, composé de l’Alliance de la France fière (gauche radicale), de socialistes, de communistes et d’écologistes, veut prendre le pouvoir mais ne dispose pas de suffisamment de sièges.

Léone Duchamps

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