Le président français Emmanuel Macron a appelé à la « prudence » dans l’analyse des résultats des élections législatives pour déterminer qui pourrait former un gouvernement, ont rapporté dimanche soir ses sources.
Macron a déclaré que le bloc centriste dirigé par son parti était toujours très « dynamique ».
Les commentaires de Macron interviennent après que d’importants sondages d’opinion ont rapporté plus tôt dans la journée que la coalition de gauche du Nouveau Front populaire avait remporté le plus grand nombre de sièges au deuxième tour des élections législatives, la mettant sur la bonne voie pour la victoire sans obtenir la majorité absolue au Parlement.
Peu de temps après, on disait à l’Elysée que Macron attendait la « composition » de la nouvelle Assemblée nationale pour « prendre les décisions qui s’imposent ».
Le Premier ministre français Gabriel Attal a annoncé dimanche soir qu’il remettrait sa démission au président Macron demain lundi.
Atal a déclaré : « Demain matin (lundi), je présenterai ma démission au président de la République. »
Il a ajouté que, alors que la France se prépare à accueillir la Coupe du monde « dans quelques semaines » aux Jeux olympiques d’été, « j’exercerai bien sûr mes fonctions aussi longtemps que mes fonctions l’exigeront ».
La coalition de gauche a pris la tête du scrutin, devant le parti d’extrême droite du Rassemblement national, ce qui n’était pas attendu.
Selon une estimation de la Fondation IFOP pour la chaîne de télévision TF1, le Nouveau Front populaire pourrait remporter entre 180 et 215 sièges au Parlement au second tour.
Alors qu’un sondage Ipsos pour France Télévision prévoyait que le bloc de gauche gagnerait entre 172 et 215 sièges.
Un sondage réalisé par Opinion Way pour CNews TV prévoyait que le Nouveau Front populaire remporterait entre 180 et 210 sièges, tandis qu’un sondage réalisé par Elap pour BFM TV prévoyait que le Front de gauche remporterait entre 180 et 210 sièges.
Selon les sondages d’opinion, le bloc centriste du président Emmanuel Macron devance de peu le parti du Rassemblement national de Marine Le Pen dans la lutte pour la deuxième place.
Pour obtenir la majorité absolue à l’Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement français, il faut obtenir 289 sièges.