La coureuse française Sonkamba Sylla a créé la surprise en confirmant qu’elle ne pourra peut-être pas participer à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, vendredi 26 juillet, en raison du port du hijab, alors que le Comité olympique français explique de son côté qu’il travaille avec à lui de trouver une solution qui garantisse le respect des conditions de la laïcité française et la volonté du coureur de porter ce qu’il veut.
Sela, 26 ans, membre de l’équipe de France féminine de relais 400 mètres, a publié son histoire sur Instagram et a expliqué – selon un rapport d’Associated Press – qu’elle avait reçu un message disant : « Vous avez été choisie pour participer à l’épreuve. Jeux Olympiques organisés dans votre pays, mais vous ne pouvez pas assister à la cérémonie d’ouverture car vous portez le hijab.
Respecter la laïcité
Le journal français Le Figaro a cité les propos du président du Comité olympique français, David Laappartien, selon lesquels les athlètes français ont l’obligation de respecter les principes laïcs qui s’appliquent aux travailleurs du secteur public en France et qui séparent l’État de l’Église. Cela inclut le port de symboles religieux, notamment le hijab.
« C’est peut-être parfois incompréhensible dans d’autres pays du monde, mais cela fait partie de notre ADN ici en France », a-t-il déclaré.
Le Figaro ajoute que la ministre des Sports Amélie O’Dea Castera – qui était aux côtés de Lappartien – a confirmé que l’institution souhaite appliquer de manière cohérente et correcte les principes de laïcité pour que chacun se sente satisfait.
compromis
Mais, explique Le Figaro, après ce discours ferme, les deux responsables ont confirmé leur intention de trouver une solution : « Nous ne voulons absolument rien cacher au sportif. »
Lapartienne a indiqué que des discussions étaient en cours avec Sela pour trouver une solution qui répondrait aux besoins laïques de l’équipe de France olympique tout en respectant « le souhait légitime de l’athlète de voir ses convictions respectées ».
Selon le journal français, la coureuse française avait déjà été témoin de cette scène en juin dernier, avant le début des Championnats d’Europe d’athlétisme à Rome, lorsque la nouvelle s’est répandue selon laquelle elle avait été interdite à quatre reprises de participer au relais 400 mètres en raison de ce qui elle portait le hijab.
La ministre des Sports Amélie O’Dea Castera avait alors confirmé que toute personne représentant une équipe de France devait se soumettre à la condition de neutralité, qui interdit le port d’un « signe apparemment religieux », et avait appelé la fédération française d’athlétisme à intervenir.
Au terme d’intenses discussions, un compromis a été trouvé permettant au coureur de porter une casquette de sport ornée d’une bande de tissu cousue à la main pour dissimuler complètement les cheveux.
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