La crise politique en France s’aggrave… et l’extrême gauche appelle à descendre dans la rue

La France s’enfonce toujours plus profondément dans sa crise politique, et plus de 50 jours après les résultats des élections législatives, où le camp présidentiel a perdu et où l’alliance Gauche-Verts est arrivée en tête sans obtenir la majorité absolue, le gouvernement de Gabriel Attal parvient toujours à ses affaires quotidiennes, et le président Emmanuel Macron est toujours… Interroge les dirigeants des partis et des groupes parlementaires ; Sortir de l’impasse politique qui peut conduire dans des directions inquiétantes.

Le communiqué de l’Elysée lundi soir précise que Macron a annoncé son refus de confier à la candidate de l’Alliance de gauche Lucie Castet la formation d’un gouvernement et son invitation à trois composantes du Front de gauche (socialistes, communistes et Verts). ), rejoignant le bloc du milieu qui le soutient et la droite traditionnelle pour former un gouvernement élargi pour accroître les tensions.

La gauche a reconnu très tôt que Macron, qui a organisé mardi un premier cycle de consultations suivi d’un deuxième, visait à atteindre deux objectifs liés. La première : exclure la formation d’un gouvernement de Front de gauche en refusant de nommer officiellement Castille. Deuxièmement, créer une scission au sein du front susmentionné en isolant le parti « La France fière », représentant l’extrême gauche et dirigé par l’ancien candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon, et en incitant les socialistes à le quitter, et peut-être aussi le parti vert.

Le président du Sénat Gérard Larcher à son arrivée lundi à l’Elysée pour s’entretenir avec le président de la République sur la crise gouvernementale (Reuters)

Il est à noter que Macron a cherché à isoler la « fière France » en l’excluant du deuxième tour de consultations mardi et en expulsant également le parti d’extrême droite du Rassemblement national, qui a remporté 143 députés au nouveau parlement. Sous prétexte qu’il se situe en dehors de « l’arc républicain », le titre principal de Macron est « d’assurer la stabilité institutionnelle », en soulignant qu’un gouvernement dirigé par les Castillans tomberait au Parlement au deuxième jour de sa formation, soulignant que la Tradition est en force En France, il est envisagé que le président de la République invitera la faction qui a réussi à gagner la plus grande faction à former le nouveau gouvernement, ce que Macron n’a pas fait et tente toujours de le rejeter. Le président français a en effet reconnu que son groupe tripartite (Renouveau, Horizon et Mouvement démocratique) avait perdu les élections, arrivant en deuxième position avec 162 députés.

Marine Le Pen, chef du parti d’extrême droite Rassemblement national, avec le chef du parti Jordan Bardella avant sa rencontre lundi avec le président Macron à l’Elysée dans le cadre des consultations demandées par ce dernier (Reuters)

Le président français ne souhaite pas qu’un gouvernement de gauche présente un programme électoral en contradiction avec la politique libérale qu’il mène depuis plus de cinq ans.

Face à ces évolutions, il était naturel que la gauche et les Verts réagissent violemment et inondent Macron d’accusations. Le premier soulagement est venu avec la décision du parti susmentionné de descendre dans la rue en appelant à la mobilisation populaire le 7 septembre et en annonçant dans un communiqué : « Répondez avec les organisations de jeunesse ». coup d’État mené par Macron.

Le communiqué appelle « les forces politiques, les syndicats et les associations engagés dans la défense de la démocratie » à répondre à cet appel.

De son côté, Castet a exprimé sa « profonde inquiétude » quant au « message » qu’apporte la décision de Macron, qui consiste à faire comprendre aux électeurs que « leur vote ne vaut rien ». Castet a ajouté que ce que fait Macron « nie les valeurs démocratiques », et elle a à son tour convenu d’appeler à la mobilisation contre la performance du président français, pour qui « la démocratie ne veut rien dire ».

Lucie Castet, la candidate du Front de gauche qui a refusé de nommer Macron chef du gouvernement, alors qu’elle participait à un meeting du parti La France fière vendredi dernier (AFP)

Marine Tondolet, secrétaire générale des Verts, est allée dans le même sens, accusant Macron de « coup d’État contre les résultats des élections ». Olivier Faure, secrétaire général du Parti socialiste, a accusé Macron de « semer le chaos » plutôt que de lutter pour la stabilité. et Faure a refusé de répondre à la demande de Macron de rejoindre le bloc centriste, ce que Macron réclame, et a également refusé de reprendre les consultations, ce qui a également été rejeté par les responsables du Parti communiste et des Verts, suggérant que ce qui se passe n’est rien d’autre que une « farce démocratique ».

Fabien Roussel, secrétaire général du Parti communiste, a déclaré que Macron « refuse de reconnaître sa défaite aux élections législatives », ajoutant que les Français « ne veulent plus de sa politique et qu’il veut un gouvernement qui poursuivra cette politique ».

Aujourd’hui encore, tout reste flou et personne ne sait qui Macron nommera pour former le gouvernement, même si plusieurs noms circulent. Ce qui est sûr c’est que la crise, même si elle produit un gouvernement, se poursuivra sous la coupole du Parlement et aussi dans la rue, mais les observateurs voient que la campagne présidentielle s’est ouverte depuis aujourd’hui et que les « jours heureux », les gouvernants Macron que nous avons vécu au cours des 7 dernières années ont pris fin de manière irrévocable.

Édith Desjardins

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