Introduction au journal du soir « lbci » du mardi 8 février 2022

Après les événements du 11 septembre 2001, le chef d’al-Qaïda Oussama ben Laden a proclamé : « Ces événements ont divisé le monde entier en deux camps : un camp de la foi sans hypocrisie et un camp de la déloyauté. Les vents de la foi ont soufflé et les vents du changement ont soufflé pour éliminer le mensonge.

Une décennie plus tard, Ben Laden a été tué et Ayman al-Zawahiri a pris la tête d’Al-Qaïda, dont le rôle avait décliné en faveur de l’Etat islamique. Onze ans après l’assassinat de Ben Laden et vingt-deux ans après les attentats du 11 septembre, Ayman al-Zawahiri a été tué par deux missiles d’un drone américain qui l’ont touché sur le balcon de sa maison à Kaboul.

Le changement prôné par Ben Laden ne s’est pas produit comme il l’aurait souhaité, c’est plutôt Al-Qaïda qui connaît un déclin : de Ben Laden à al-Zawahiri et entre eux Abu Musab al-Zarqawi.

Cet événement, qui s’est déroulé dimanche matin, n’a pas eu l’impact de l’assassinat de Ben Laden, d’autant plus qu’il s’agit du niveau énergétique et alimentaire dans le monde, face aux crises mondiales, à commencer par la guerre ukraino-russe et ses complications, et traverser la crise américano-chinoise dont témoigne aujourd’hui une visite époustouflante à Taïwan avec une visite majeure de la Chambre des représentants américaine et les menaces chinoises qui l’ont accompagnée.

Dans ces crises, le Liban se présente comme un pays oublié ou déserté, sans les actes de démarcation et les actes des expulsés syriens, personne n’y aurait prêté attention.

Dans le dossier de la démarcation, le médiateur américain Amos Hochstein a quitté Beyrouth pour Israël et a rencontré le Premier ministre israélien hier soir, ont rapporté les médias israéliens.
Bien que rien n’ait été révélé sur ce qui a été dit, l’atmosphère au Liban variait entre détendue et réservée.

Le mérite le plus important est décrit dans le deuxième anniversaire du bombardement du port alors que l’enquête est en cours et que l’enquêteur judiciaire a les yeux bandés.

Financièrement, le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salameh, est passé de la défense à l’attaque judiciaire en France après l’émergence d’une série de données dont la plus marquante est la découverte d’un faux dans des documents présentés à la justice française.

Andrien Barre

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